Nous entendons parler du Web 2.0 depuis un moment déjà, souvent perçu comme artificiel et douteux, nous commençons à le côtoyer de plus en plus fréquemment au gré des pages qui défilent sur nos écrans, au bureau ou à la maison, Le Web 2.0 s’installe et…
Le Web 2.0, plus qu’une transition
Nous entendons parler du Web 2.0 depuis un moment déjà, souvent perçu comme artificiel et douteux, nous commençons à le côtoyer de plus en plus fréquemment au gré des pages qui défilent sur nos écrans, au bureau ou à la maison, Le Web 2.0 s’installe et compte changer notre vision d’Internet.
Certains le présentent comme le successeur technologique des Web 1.0 et Web 1.5 : une amélioration technique du web traditionnel dont les possibilités se résumaient à communiquer l’information en bloc telle que présentée par un site statique ou même dynamique.
En réalité, le Web 2.0, n’est pas une évolution technologique en soi, car il s’appuie sur des technologies existantes et connues, telles que le HTML, CSS, XML, Atom, RSS ou Ajax. Il s’agit plutôt d’une évolution comportementale de l’usager qui se trouve encouragé à apporter sa contribution aux sites qu’il visite, à interagir avec les différentes applications auxquelles il accède, à lancer des projets ou bien à enrichir du contenu. Le Web 2.0 est donc contributif par définition.
Cette évolution comportementale de l’usager aura pour résultat une évolution socio-culturelle qui va se traduire par le développement des communautés, des réseaux sociaux et du rapport entre les usagers et les NTIC de manière générale, laissons cependant ce volet aux sociologues et intéressons nous plutôt à l’aspect économique de la chose. Les entreprises qui adopteront le Web 2.0 vont pouvoir faire circuler l’information plus rapidement et à favoriser l’échange des différents points de vue allant du management à l’exécutif, elles verront aussi leurs coûts baissés et leurs performances améliorées grâce à des moyens de communication plus ouverts, des bases de données de documents partagés, des systèmes de mise à jour des versions de documents et des applications hébergées dites libres toutes aussi collaboratives et faciles d’utilisation que rapides.
Néanmoins, le Web 2.0 présente des risques par rapport à ses prédécesseurs, principalement en ce qui concerne l’intégrité des données, car la centralisation des données implique souvent la mise en place d’un serveur qui reste sujet à différentes menaces dont les pertes ou vols d’informations et dans l’absence d’une stratégie de sauvegarde et de chiffrement systématique des données cette centralisation peut tourner au cauchemar.
Ainsi, l’aspect collaboratif du Web 2.0 doit être accompagné d’une certaine prudence afin d’en tirer un maximum d’avantages en attendant peut être un Web 3.0 encore plus profitable et plus sûr.