Selon un psychiatre américain, le Dr Jerald Block, l’utilisation frénétique d’internet nuit fortement à la santé. L’internaute en manque de web se retrouve confronté à un sentiment névrotique…
Selon un psychiatre américain, le Dr Jerald Block, l’utilisation frénétique d’internet nuit fortement à la santé. L’internaute en manque de web se retrouve confronté à un sentiment névrotique. Il en arrive à négliger sa santé, sa famille, ses amis. Bref, le Net peut devenir pire que la cigarette.
Ce n’est donc pas pour rien que les pannes à la tunisienne surviennent si souvent. Combien se retrouve-t-on en face d’un navigateur qui affiche un problème de connexion. Nos fournisseurs d’accès, jamais en panne d’imagination, eux, renvoie ainsi la balle à nos opérateurs des télécoms, si les e-mails deviennent difficilement consultables. On joue ainsi au chat et à la souris, avec l’assistance technique y compris.
Et voilà que tout s’éclaire. Si le net tunisien coince, c’est parce que nos FAI ont eu vent avant tout le monde des travaux du Docteur Block. Et si notre web est bloqué, c’est parce que nos gentils services se préoccupent de notre santé. En fait, les performances doivent être consciemment ralenties, pour éviter la psychose du net, due à un usage abusif de la Toile. Alors freiner ce processus dangereux devient une œuvre de salubrité publique.
Même si les travailleurs des sociétés branchées sont parfois au bord de la crise de nerf quand la panne survient à un moment importun. Même si notre crédibilité est parfois mise à mal quand on doit répondre à un mail de l’étranger. Après tout, il en va de notre santé.