La publicité sur internet s’est imposé dans les plans médias des plus grands annonceurs, et ce, au niveau international…
La publicité sur internet s’est imposé dans les plans médias des plus grands annonceurs, et ce, au niveau international. Dans le cas particulier de la Tunisie, les supports web présentent en effet des atouts de poids par rapport aux supports classiques, comme celui de la presse imprimée, par exemple. D’une part, l’audience des journaux et magazines traditionnels est difficilement vérifiable dans notre pays. En l’absence d’un organe de surveillance, comme l’OJD en France, par exemple, l’annonceur ne peut se fier qu’à la parole du directeur de la publication visée. Or les dérives ne sont pas rares. Le tirage annoncé ne correspond ainsi pas toujours au nombre d’exemplaires réellement imprimés de la revue en question. L’annonceur désirant garantir un maximum d’impact à sa publicité peut être ainsi délibérément induit en erreur, par les commerciaux du journal. D’autres éléments plus pointus pêchent simplement par leur absence. Le nombre d’exemplaires véritablement vendus ne sera ainsi pas toujours communiquer. Le taux de pénétration du média en question, comme le nombre de lecteurs à lire un seul exemplaire, sont, au mieux, des informations distillées au compte-gouttes. Et de toute manière, elles seront quasi-systématiquement présentées sans aucune garantie. Et autant d’opacité, contribue largement à rendre l’impact des campagnes publicitaires dans les journaux imprimés plutôt hasardeux.
Les avantages de la publicité sur un journal en ligne, par contre, sont faciles à mettre en évidence. D’une part, l’audience d’un site web est facilement quantifiable, pour peu que l’on fasse appel à des institutions reconnues comme XITI, E-STAT,… par exemple, qui se chargent de présenter les statistiques détaillées de n’importe quel portail. A condition, évidemment, que le portail en question ait établi des accords en ce sens, avec ce qu’on appelle désormais, un tiers certificateur. Les chiffres du nombre de visiteurs sont ainsi à la disposition de l’annonceur, ce qui lui permettra de calculer au plus près son retour sur investissement. Sur le net, l’annonceur disposera de tous les éléments qui lui permettront de juger du bien fondé de sa décision. Mieux, il pourra décider quel jour de la semaine, à quel jour, et même à quelle heure, sa publicité sera la mieux perçue, et donc lancée.
La publicité sur Internet offre aussi infiniment plus de liberté. La seule limite restante, est celle de l’imagination. Puisque le web autorise la création d’animations, d’effets vidéos, de bannières interactives, que ne permettent aucun autre support, télévision y compris. Par le biais de questionnaires en ligne, il est simple de concevoir une campagne publicitaire assortie d’un concours. Le nombre de personnes ayant cliqué sur la bannière publicitaire, peut être communiqué à la demande de l’annonceur. Il pourra ainsi évaluer l’intérêt que porte le grand public à ses produits, et le cas échéant, apporter les correctifs nécessaires à ses supports visuels.
Si le web tunisien ne vise pas encore tout à fait la masse des Tunisiens, quelques sites revendiquent plus de 100.000 lecteurs (visiteurs uniques) quotidiens. Preuves et statistiques certifiées, à l’appui.
Quels journaux traditionnels peuvent en dire autant ? C’est pour ses diverses raisons que la publicité sur le Net rogne tous les jours des parts de marché à ses concurrents classiques, de plus en plus dépassés par les événements. Des facteurs qui ont poussé un géant de l’industrie automobile américaine, General Motors en l’occurrence, troisième plus gros annonceur des USA, a investir la somme colossale de 1,5 milliard de dollars sur le web.
En Corée du Sud, Hyundai veut doubler son budget publicitaire Internet. Et en Tunisie, des sociétés de l’importance de Tunisie Télécom, du calibre de Tunisiana, et même des banques, intègrent désormais largement les supports web dans leurs campagnes de communication.