L’affaire Facebook n’a pas fini de faire couler de l’encre. Quoique… S’agissant du web, l’encre en question ne saurait être que métaphorique…
L’affaire Facebook n’a pas fini de faire couler de l’encre. Quoique… S’agissant du web, l’encre en question ne saurait être que métaphorique. Dans notre article précédent, intitulé «Facebook indisponible. Google en attente ?», nous avons voulu faire réagir les internautes.
Le sujet a pourtant été traité par une multitude de portails tunisiens, et même par la presse écrite nationale. Les uns et les autres sont unanimes : l’indisponibilité en question n’est pas vraiment une bonne chose. Pis : elle tendrait même à écorner une certaine «image de marque étincelante».
Plus d’une centaine de réactions, un petit record, pour un article qui finalement n’en demandait pas tant. Et s’il le fait, c’est peut-être pour signaler l’absurdité d’une situation. «Nos jeunes ne se lèvent plus pour les personnes âgées dans les bus à cause de Facebook». Faire la relation entre un portail de réseaux sociaux et nos sociétés nationales de transport, vous en conviendrez, c’est un peu hasardeux. Et c’est ce type même de raisons qui frisent le grotesque que l’on trouve parfois citées, dans une certaine presse.
Justifiant ainsi toujours par l’absurde, certaines «indisponibilités».
Une petite remarque toutefois. Un journaliste, en ligne de surcroît, qui appelle à la «fermeture» de Google, c’est un peu comme un menuisier qui appellerait à la disparition des marteaux. Mais alors ?
Pour enfoncer le clou, nous resterons dans la métaphore, que les Tunisiens savent généralement goûter. En ces soirées ramadanesques, un ami m’a cité ce succulent proverbe bien de chez nous : «Une planche reprocha à un clou la blessure qu’il lui infligeait». Le clou lui répondit : «si tu savais ce que le marteau m’inflige, c’est à lui que tu parlerais» !