Ca n’a duré que quelques heures ! A 12h40 de ce matin du 27 octobre, les deux sites ne sont plus accessibles en connexion directe…
Ca n’a duré que quelques heures ! A 12h40 de ce matin du 27 octobre, les deux sites ne sont plus accessibles en connexion directe.
Il faudra noter tout de même que le dénominateur commun entre la réouverture du 25 septembre dernier et celle d’aujourd’hui (qui nous a été signalée ce matin vers 9h30), est le grand ralentissement qu’a subi notre réseau internet : on arrivait à peine à naviguer (tous FAI confondu) !
Plusieurs déconnexions inopinées ont été observées tôt ce matin, et vers 12h40, conjuguées à des problèmes d’accès sur quelques sites localisés à l’extérieur du pays (problème de résolution de nom de domaine). Cependant, l’accès sur les sites hébergés en national n’a pas subi un dysfonctionnement notable.
Force est de constater que les websites de streaming vidéo sont encore inadéquats à la capacité actuelle des équipements Data de TT/ATI.
Récemment, Tunisie Télécom a annoncé l’augmentation de la bande passante internationale de 5 Gb/s à 7.5 Gb/s (soit une amélioration de 50%) ce qui a immédiatement soulagé la congestion du net tunisien sur la grande autoroute qui nous relie au reste du monde. Or, plus nous naviguons sur l’international, plus ce quota sera dangereusement grignoté. Un quota qui est chèrement payé par l’argent du contribuable.
Les Tunisiens sont des champions du téléchargement intense (E-mule et compagnie), de chat (Skype, etc.) et des réseaux sociaux (Facebook, Hi5, etc.) qui sont très gourmands, voire boulimiques, en bande passante. Or, l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) n’encourage point l’hébergement en Tunisie qui, de notre point de vue, est la solution majeure pour stopper l’hémorragie des connexions sortantes vers l’Europe.
Toute cogitation politique à part, sommes-nous vraiment prêts à avoir un accès inconditionnel aux sites de streaming «Youtube-like» ? N’est-il pas plus urgent de mieux organiser le paysage Internet au niveau national en augmentant la performance de nos serveurs internes ?
Pour stopper ‘’l’hémorragie’’ de la bande passante internationale, n’est-il pas plus judicieux d’encourager l’hébergement des sites web à l’intérieur de la Tunisie ?
Le 404 à-tout-va est-il réellement la solution pour stopper l’hémorragie ?
Welid Naffati