Entre 10h30 et 13h, en cette matinée du mardi 24 février, google-mail, la boite de messagerie du célébrissime moteur de recherche Google, a été bizarrement victime d’une coupure. Suite à cela, le message d’erreur suivant est apparu sur la page d’accueil : « Le serveur subit une erreur momentanée et ne peut répondre à votre requête ».
Certes, il ne s’agissait pas de la tristement célèbre erreur 404. Mais tout de même. Avec tout ce que l’on entend sur nos e-mails… Bref, notre première réaction de tunisien a été, de lancer des accusations, à tort et à travers selon certains, mais à raison selon d’autres ! Le fait est que, nous autres internautes tunisiens, sommes habitués aux allers-retours incessants de notre inusable 404 bâchée. La camionnette (virtuelle) s’est du reste rendue coupable de plusieurs « incidents techniques » dans le passé. Nous en avons naturellement déduis que cette coupure de G-mail ne pouvait uniquement provenir du géant américain.
Seulement voilà. Les mauvaises langues se sont trompées sur toute la ligne. Car, suite à un mouvement de panique mondial, « un buzz » n’a pas tardé à se créer, propageant l’information dans tous les médias. Google n’a pas tardé à réagir, en s’excusant auprès des utilisateurs et en affirmant que ses techniciens s’activent afin de corriger ce problème le plus rapidement possible. Il s’est avéré enfin, que cette panne provient de la saturation d’un serveur européen, créant pas la suite, des problèmes en cascade. Google a affirmé que le bug a été résolu. De plus, le groupe a annoncé qu’il va offrir, en compensation, 15 jours gratuits aux entreprises utilisant sa suite bureautique en ligne. Un exemple qui devrait inspirer certains de nos FAI, assez récalcitrants quand il s’agit de payer les conséquences des pannes techniques en tout genre.
Pour en revenir à Google, on a noté que les utilisateurs de PDA et autres appareils mobiles, ont pu, accéder à leur messagerie par Pop3 et autres intermédiaires, comme Outlook, et n’ont, de ce fait, pas subi de réelle coupure. Mais rappelons que Google n’en est pas à son premier incident (voir ici). En effet, le monstre de Mountain View a été victime, au mois de Février, d’un énorme bug qui à complètement déstabilisé le moteur de recherche. Renvoyant ainsi toutes les requêtes émises par les utilisateurs, à des sites « potentiellement dangereux ». Il s’agissait d’une erreur humaine, due à l’acte irréfléchi d’un employé distrait.
Nous réitérons donc nos plus plates excuses à la pauvre 404, qui s’est retrouvée, l’espace d’une matinée, dans le box des accusés. Moralité : le berger ne doit pas toujours crier « au loup », sous peine de tout perdre, non seulement ses moutons, mais également ses mails…
S.B.N
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