Après la Tunisie, voici que l’Union internationale des télécommunications (UIT) veut établir mieux protéger les enfants et adolescents des risques du du web, et plus particulièrement des « contenus » et notamment des prédateurs sexuels.
“Nous devons tout mettre en oeuvre pour créer un environnement internet sain pour nos enfants”, a déclaré le secrétaire général de l’UIT Hamadoun Touré.
L’UIT veut également préserver la confiance dans internet en tant qu’outil pédagogique, source de savoir et plateforme pour le commerce, qui a été consulté en 2009 par 1,5 milliard de personnes dans le monde, selon l’agence.
Environ 60% des jeunes surfant sur le web se connectent à des forums de discussion, trois quarts sont prêts à partager des informations personnelles et 20% pourraient être la cible de “prédateurs” (pédophiles), d’après une série d’études citées par l’Union internationale des télécommunications.
Selon une étude, 15% à 20% des enfants en Europe ont été intimidés, harcelés ou importunés sur internet et un quart a reçu des commentaires non sollicités à connotation sexuelle.
Le projet de directives – destiné aux autorités, au secteur de l’internet, aux parents et à leurs enfants – prévoit d’accorder suffisamment de pouvoir et de ressources au législateur pour combattre notamment les contenus pédophiles et établir une liste des criminels sexuels qui limiterait leur accès à l’internet.
Ces directives, qui ne seraient pas obligatoires, doivent être finalisées en octobre lors d’une conférence sur le sujet à Tokyo.
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