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Tunisie : Slam Alikom, l’amour entre Sidi Bou et Boukornine

Après une absence inattendue durant la saison estivale, Slam Alikom remonte sur scène pour deux concerts vendredi 04 et samedi 05 septembre. Jeux de mots, rime à forte dose et musique …

Après une absence inattendue durant la saison estivale, Slam Alikom remonte sur scène pour deux concerts vendredi 04 et samedi 05 septembre. Jeux de mots, rime à forte dose et musique feront le show en cette fin de semaine.

Après de nombreux concerts à El Teatro, d’autres à Mad’Art Carthage, au Menzah 6, à Bizerte et à Sfax, les membres de la formation « Slam Alikom » partent à la conquête d’une nouvelle scène. Celle du Théâtre du 4ème Art à l’avenue de Paris en plein centre ville de Tunis. Organisé par Alkaz’Art Plus, agence artistique et événementielle, le spectacle se déroulera à partir de 22h30. Le prix des billets a été fixé à 10d. Avec l’étiquette du slam qui colle à ce groupe, certains penseront à une performance verbale à l’âme urbaine. Mais, c’est loin d’être le cas. Même si c’est Grand Corps Malade qui a inspiré Hatem Karoui pour qu’il fasse ses premiers pas sur scène, le théâtre est venu donner aux textes de l’imagination et a transposé le spectacle de l’univers urbain à la fiction théâtrale. Avec Nejib Rekik à la percussion, Mehdi Rekik à la guitare et Oussema Mhidi au piano, le quatuor s’est trouvé une identité à part. Au fil des répétitions et après ses premières scènes, la formation Slam Alikom n’a gardé du slam que le nom.

Sur un fond sonore composé et arrangé par Oussema Mhidi, Hatem Karoui alterne les happenings dans des spectacles à tendance humoristique. Si le clown jongle avec les ballons ou avec les quilles, Hatem s’inspire des rimes tranchantes pour jouer avec les mots. Il se laisse séduire par le jeu, sa gestuelle s’en imprègne et la comédie prend place. Il raconte, par exemple, une histoire d’amour entre la colline de Sidi Bou Said et la montagne de Boukornine. Hatem Karoui s’inspire de tout ce qui l’entoure pour écrire ses textes. Ses performances peuvent même relater un jeu de séduction entre des lèvres et une clope ou laisser les noms de familles tunisiennes exhiber des drôles de chroniques. Funky, Jazzy ou Latino, la musique détend l’atmosphère et donne une dimension rythmique à ce spectacle riche en mélodies. Pour orner les arrangements de talentueux musiciens invités qui ont déjà accompagné Slam Alikom lors d’autres concerts seront de la partie. Hedi Fehim sera à la guitare, Zied Lakoud à la bass et Nefaâ Allem à la batterie. Deux soirées sacrément groovy, en fin de semaine, pour un spectacle sucré à consommer avec modération !

Thameur Mekki

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