« Tunice, une autre vision de Tunis », ainsi s’intitule l’exposition de photographies qui se tient actuellement au café culturel «La Parenthèse» au cœur de la médina de Tunis. L’exposition est …
« Tunice, une autre vision de Tunis », ainsi sintitule lexposition de photographies qui se tient actuellement au café culturel «La Parenthèse» au cur de la médina de Tunis. Lexposition est signée par le jeune photographe Slim Zahra alias Slown.
Etonnante cette continuité de pseudonymes autour de cette exposition ! Le photographe se fait appelé «Slown» et cest au tour du rédacteur de la présentation de se prendre un pseudo. Sils remodèlent les noms et réajustent leurs petites légendes personnelles, cest quils éprouvent un besoin de modifier et de retoucher. Une touche, une approche illustrée dans les photos de Slown. Dans ses clichés de «Tunice», «Slown» nhésite pas de faire intervenir le numérique. Il chamboule les contrastes, modifie les chiffres sur la matricule dun taxi, change les couleurs des voitures, met du flou dans les monuments ou samuse à jouer avec lopacité. Slim Zahra, de son vrai nom, cherche à montrer des paysages sous un nouveau jour comme il passera à lexercice dun autre genre quil considère «encore désuet» à savoir le photomontage. Slown précise que ce genre est souvent confondu avec de lart graphique. Il se veut créateur dune sorte de tableaux surréalistes en se basant sur les clichés des décors naturels de la ville de Tunis.
Peut-on modifier la photo tout en restant dans la photographie sans la froisser et la transposer à la banalité graphique ou lembarquer au rang de lart graphique. Un sacré défi pour Slown, artiste autodidacte. Serait ce aussi facile pour les professionnels et les académiciens ? Le débat est à suivre
Thameur Mekki
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