Facebook peut aussi servir à des fins humanitaires. Un appel de détresse a été diffusé en ligne sur le réseau social, pour sauver une vie en danger. Lappel a été entendu.
Voici de quoi donner à réfléchir à ceux qui en doutaient encore : Facebook n’est pas seulement un portail web farfelu où on se partage des vidéos et où on lance des rumeurs douteuses. Le réseau social qui nen finit pas de faire des vagues en Tunisie, peut aussi servir à des fins humanitaires. La preuve ?
Le 8 septembre dernier, Mehdi Rekik, le guitariste du groupe Slam Alikom que nos lecteurs connaissent bien (voir Slam Alikom, l’amour entre Sidi Bou et Boukornine) a fait une annonce qui fera date dans le microcosme des accros de la tunisphère. Il sagit clairement dun appel de détresse diffusé en ligne sur le réseau social, pour sauver une vie en danger : une personne malade en état critique a besoin dun don de sang du groupe (A-). Daprès lannonce « ce groupe sanguin n’existe nul part dans les banques du sang en Tunisie » au moment de lappel aux dons.
Cette annonce a été lancée pendant le mois de Ramadan. A une heure où les Tunisiens ont plus souvent lesprit perturbé par les odeurs alléchantes sorties des fourneaux que vissés devant lécran de leur ordinateur. Pourtant, et malgré ces circonstances a priori peu propices, en lespace de quelques minutes, ce message de SOS a été massivement partagé sur Facebook et twitter. Résultat : moins de 6 heures après, 4 poches de sang (A-) ont été récoltées.
Profondément ému, Mehdi Rekik a envoyé un message de remerciement pour exprimer sa gratitude, se déclarant «fier dêtre Tunisien». Infligeant au passage un cinglant démenti aux détracteurs du premier réseau social au monde.
W.N
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