Certains de nos FAIs, comme Topnet et GlobalNet ont opté pour le CMS Joomla! Hexabyte préférera le bon vieux Xoops. La communauté tunisienne de Fedora a choisi le CMS Drupal…
Certains de nos FAIs, comme Topnet et GlobalNet ont opté pour le CMS Joomla! Hexabyte préférera le bon vieux Xoops. La communauté tunisienne de Fedora a choisi le CMS Drupal. Dautres préfèrent y mettre le prix.
Bon an mal an, le nombre de sites web, a progressé en Tunisie, passant de 6323 en août 2008 à 8807 en 2009. Si la progression quantitative est appréciable, le changement est aussi qualitatif. On laura remarqué : il ne suffit plus davoir une vitrine en ligne. Encore faut-il quelle soit bien achalandée, et surtout, régulièrement mise à jour. Les sites se dynamisent, donc. Nécessitant souvent un développement parfois fastidieux. Mais des solutions sont apparues pour faciliter la vie des webmasters : les Content Mangament Systems (CMS) ou systèmes de gestion de contenu, de plus en plus populaires en Tunisie. Les solutions logicielles de gestion de site sont nombreuses sur le web : certaines gratuites (open source) et dautres propriétaires qui exigent un payement de licence.
Si quelques grandes sociétés ont adopté les CMS « professionnels » payant, à linstar de Tunisiana avec Jahia dont la licence peut atteindre les 20 000 euros, dautres se sont tournées plutôt vers lOpenSource pour éviter de payer des sommes colossales pour avoir les mêmes fonctionnalités. Des professionnels du net comme certains de nos FAIs, Topnet et GlobalNet en loccurrence, ont ainsi opté pour le CMS Joomla! Idem pour des portails comme celui de e-docteur.net et le site de lémission Internet de Tunisie 21 : K-net21.net. Hexabyte, lui, préférera ce bon vieux Xoops. La communauté tunisienne de Fedora a choisi le CMS Drupal, toujours gratuit, mais aux performances connues et reconnues.
LOpensource, le mal aimé des CMS ?
Les CMS gratuits sont arrivés aujourdhui à un stade de maturité qui les rend très stables et très fiables. Parce quils sont adossés à de grandes communautés bâties autour du logiciel. Ses membres de tout horizon professionnel et culturel travaillent darrache pied en toute gratuité. Et cest cette diversité qui a permis aux différents CMS Open Source de répondre au maximum des exigences professionnelles des sociétés. Lesprit communautaire et le grand nombre des participants au développement fait que les versions damélioration se succèdent rapidement à une cadence que rarement les solutions propriétaires peuvent suivre. De ce fait, ces CMS Opensource couvrent maintenant tous les besoins et ne nécessitent pas (ou très peu) de développement spécifique sans parler de leur facilité de gestion.
Quen pensent les développeurs web tunisiens ?
Pour Ennajeh Yamen, développeur dans une boite tunisienne, Joomla! est un excellent CMS vue la multitude de fonctionnalités quil propose, et des Add-on quil est possible dy rajouter «il est facile à installer et agréable à utiliser. Cest pourquoi je le considère comme le meilleur CMS». Mohamed Hichem Ben Massoud, développeur web dans une société Offshore est dun autre avis : « Je ne suis pas pour les CMS Opensource. Pour les sociétés, ces CMS sont des terrains minés qui peuvent ouvrir la porte à plusieurs infractions malveillantes. Les CMS propriétaires sont généralement fermés, et de ce fait, leur hacking peut savérer plus laborieux que leurs équivalents gratuits. Et même si une faille de sécurité est découverte, léditeur du CMS payant est obligé dy remédier cependant, en prenant le cas de joomla, il faudra attendre quune personne de la communauté trouve la solution. Une chose risquée si cette même personne est malveillante. »
Mahmoud Sghaier, P-DG de la société SoftProgress (spécialisée dans le développement web), donne un son de cloche plus tempéré : « chaque CMS a ses avantages et ses inconvénients, quil soit gratuit ou payant. Si une société devra faire un choix dun utilitaire de gestion de site web et tout son backoffice, elle doit se baser avant tout sur lergonomie, la sécurité quil offre, la gestion de la base de donnée (le temps daccès notamment) et enfin le design. Il faut que le CMS sadapte aux besoins de la société et non linverse. »
Welid Naffati