Les noms de domaine rédigés dans des caractères typographiques autres que l’anglais devraient être autorisés cette semaine par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), qui tient sa grande réunion annuelle cette semaine à Séoul.
Le conseil d’administration de l’ICANN va dire s’il autorise les noms de domaine dans d’autres caractères typographiques. Alors qu’Internet se développe dans les populations non anglophones, l’autorité de régulation de la Toile pourrait accepter plusieurs alphabets différents, notamment l’Arabe, le Coréen, le Japonais, l’Hindi, le Grec ou encore le Cyrillique.
Si le nouveau changement est approuvé, les nouvelles extensions pourraient faire leur apparition en milieu d’année prochaine, selon le nouveau patron de l’ICANN, Rod Beckstrom.
Pour permettre l’utilisation de noms de domaine dans une autre typographie, un système de traduction a été créé pour convertir les différents scripts dans la bonne adresse. «Nous savons que cela fonctionne car nous le testons depuis environ deux ans. Nous sommes donc réellement prêts à le lancer», a noté M. Thrush.
Plus de la moitié des utilisateurs du Web dans le monde, soit 1,6 milliard de personnes, écrivent dans d’autres alphabets que le Latin, explique Rod Beckstrom, un ancien chef de la cybersécurité américaine. «Ce changement est donc plus que nécessaire non seulement pour la moitié des utilisateurs d’aujourd’hui dans le monde, mais également pour plus de la moitié des probables futurs utilisateurs alors que l’utilisation du Web continue à s’étendre»
Avec AP
Plus : Net