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Le site arabe israélien qui cartonne en Tunisie

Un site web israélien suscite un intérêt grandissant de la part des internautes de Tunisie. Et nos frères Egyptiens, Palestiniens, Saoudiens, en sont apparemment encore plus accros que nos concitoyens.

Un site web israélien suscite un intérêt grandissant de la part des internautes de Tunisie. Et nos frères Egyptiens, Palestiniens, Saoudiens, en sont apparemment encore plus accros que nos concitoyens.

Un site web israélien suscite un intérêt grandissant de la part des internautes de Tunisie. Il s’agit de panet.co.il. Et comme l’extension «.il» du nom de domaine l’indique, il s’agit bien d’un portail mis en ligne à partir d’Israël. Pour les internautes qui débarquent par hasard, au détour d’un lien hypertexte, l’écriture en hébreux affichée sur un téléphone mobile, un peu plus bas sur la page d’accueil, est sans équivoque.

Et les tendances de recherches des Tunisiens sur les 7 derniers jours (statistiques du 27 octobre 2009) indiquent pour panet.co.il une croissance de 40%. L’adresse du site se place donc dans le Top 10 des termes en les plus recherchés sur le web, en Tunisie.

Mais que peuvent bien chercher des Tunisiens sur un site qui annonce dès son adresse web la couleur ? De la musique en format Mp3 à télécharger, des films, des potins people… en arabe. Parce que «panet» est l’œuvre d’Arabes israéliens.

Et «la majorité (des visiteurs) sont des Arabes israéliens. L’idée était de leur fournir un site qui réponde à leurs préoccupations», rappelle Bassam Jaber, qui a fondé ce site en 2003.

Et l’outil Google Trend le confirme. Ce sont en effet parmi les Israéliens qu’il faudra trouver le plus grand nombre de visiteurs du site.

Mais ils sont immédiatement suivis des Egyptiens, et des Marocains, qui arrivent juste avant les Palestiniens des territoires occupés, qui précèdent eux-mêmes (de peu) les Saoudiens. En somme, les Tunisiens n’arrivent qu’en 10ème position, et ils sont loin d’être les lecteurs les plus nombreux de «Panet». Nos frères algériens, jordaniens, koweitiens, en sont apparemment encore plus accros que nos concitoyens.

A défaut d’aller chercher le savoir en Chine, les Arabes vont donc trouver les films et la musique estampillée Rotana jusqu’en Israël.

O.C

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