Les campagnes de recrutement cartonnent sur le web. Des sociétés telles que la Banque Zitouna annoncent leur volonté de recruter sur le net. Les portails dédiés aux offres d’emploi ont .
Les campagnes de recrutement cartonnent sur le web. Des sociétés telles que la Banque Zitouna annoncent leur volonté de recruter sur le net. Les portails dédiés aux offres demploi ont le vent en poupe. Même webmanagercenter compte sy mettre.
Le début de lannée 2009, les sites web dédiés à la recherche de jobs, aussi bien gouvernementaux que privés, ont suscité un engouement sans précédent. Certainement en partie, à cause de la conjoncture économique. Mais aussi parce que les employeurs, peuvent désormais dénicher plus facilement la perle rare, grâce aux outils du net. Les dirigeants dentreprises ont ainsi la part belle pour faire leur choix parmi les fournées annuelles dingénieurs fraichement diplômés, mais également parmi les cadres expérimentés.
En Tunisie, cest lEtat qui a tracé les premiers sillons. Des sites comme celui du Ministère de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes ; de lagence nationale de l’emploi ou encore des sites davantage tournés vers les concours comme le celui de l’Emploi Concours Formation attestent de leffort fourni dans le but de mieux encadrer les premier pas de nos jeunes diplômés. Mais des sites privés ont récemment fait leur apparition sur la toile, comptant chacun se tailler une part du gâteau. Voici des exemples de sites qui illustrent cette tendance.
Les portails privés
Tanitjob.com est lun des premiers sites de recrutement en Tunisie. Il est édité par Tanit open Service, une société de développement Offshore. Et depuis 2009, le portail totalement gratuit tant pour les entreprises que pour les chercheurs demplois, annonce une moyenne de 107 cv par jour.
On peut également évoquer Rekrute.com, premier portail marocain de lemploi qui vient douvrir une filiale en Tunisie, ou encore Keejob.com qui, outre son aspect web 2.0, a débarqué en fanfare avec une campagne daffichage urbain digne des marques les plus prestigieuses.
Pourtant, les journaux papiers continuent la résistance. A leur tête, le journal « La Presse » agrémenté de son indémodable édition du dimanche avec son supplément emploi. Mais il parait clair que le nouvel attrait que suscite le net risque à moyen terme, de renverser la tendance. Parce que même en Tunisie, il ya belle lurette que la magie du papier journal est éventée.
Samy Ben Naceur