Les Tunisiens se mobilisent sur Facebook pour voir des stars du calibre d’IAM, Metallica, Archive ou Coldplay sur nos scène. Ambition légitime ou rêve irréalisable, un expert nous en parle…
Les Tunisiens se mobilisent sur Facebook pour voir des stars du calibre dIAM, Metallica, Archive ou Coldplay sur nos scène. Ambition légitime ou rêve irréalisable, un expert nous en parle
quils affichent leurs désirs de voir leurs artistes internationaux préférés se produire en Tunisie
.
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Reservoir Rock’s – Dark Tranquillity – Live in Tunisia By NJ events sélectionné dans Musique et Live / Concert / Festival |
Depeche Mode, Archive, Placebo, IAM ou Damien Saez sont tous demandés par des centaines voir des milliers de Tunisiens sur le réseau social Facebook. «Pour tous les fans de Coldplay en Tunisie, c’est un rêve qui doit se réaliser. Notre nombre pourra peut-être influencer les organisateurs à les faire venir chez nous…Soyez nombreux» affiche la présentation du groupe, comptant vers 2500 membres, «Pour que Coldplay donne un concert en Tunisie».
Mathari de Scoop Organisation. Sa réponse est lapidaire :
«Je considère que ce genre de musique (quel que soit l’artiste) ne peut attirer plus de 2000 personnes. Pour amortir Metallica avec 1000 places, il faudrait vendre les billets au minimum à 500 dinars tunisiens pour équilibrer». Et quand on sait que le bonhomme chapeaute notamment des événements musicaux comme «Jazz Carthage» et «Musiqât»
Nos facebookeurs ne sont donc pas au bout de leur peine. M.
Mathari martèle : «En hiver, il y a des salles de 1000 places grand max… Le palais des sports contient certes plus de places, plus ou moins 6000. Mais il n’est pas adapté acoustiquement et même techniquement pour accueillir de grandes formations» souligne M. Mathari. Le manque de disponibilité despaces dédiés à la musique constitue donc un obstacle
persistant.
Mathari. Dautres raisons dordre financier et administratif demeurent contraignantes pour les producteurs dévénements. «Pas de salles, pas de sponsors, mais plus de formalités, plus de taxes
Les sponsors sont quasiment réquisitionnés pour le sport. Ce n’est pas la joie pour les privés» dixit
le producteur des concerts de Kusturica et son orchestra à Hammamet, de Patricia Kaas à Carthage
et tant dautres.
« Il faudra essayer et voir si les gens sont prêts à se déplacer et à payer» conclut Mourad
Mathari. Laction de ces facebookers tunisiens demeure utile. Le nombre des Tunisiens demandant à cors et à cris telle ou telle star sur facebook, pourrait être un indicateur intéressant, sur une étude de projet en ce sens. Une chose est sûre : si Metallica débarque un jour sur la scène de Carthage, ce sera sans doute aussi grâce à nos Facebookeurs !
Thameur Mekki