A lheure où la campagne sur la grippe H1N1 bat son plein en Tunisie, le président de la commission santé du Conseil de lEurope, lallemand Wolfgang Wodarg accuse les lobbys pharmaceutiques davoir semé la panique. Une commission denquête va même être lancée sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion de la grippe A par lOMS. Extraits de linterview publiée par le quotidien français «L’Humanité».
Wolfgang Wodarg se déclare « très surpris des chiffres quavançait lOrganisation Mondiale de la Santé (OMS) pour justifier de la proclamation dune pandémie. Jai eu tout de suite des soupçons : les chiffres étaient très faibles et le niveau dalarme très élevé. On en était à même pas mille malades que lon parlait déjà de pandémie du siècle».
« On a prétendu que le virus était dangereux car les populations navaient pas pu développer de défense immunitaires contre lui. Ce qui était faux pour ce virus. Car on a pu observer que des gens âgés de plus de 60 ans avaient déjà des anticorps. Cest-à-dire quils avaient déjà été en contact avec des virus analogues. Cest la raison pour laquelle dailleurs il ny a pratiquement pas eu de personnes âgées de plus de 60 ans qui aient développé la maladie. Cest pourtant à celles là quon a recommandé de se faire vacciner rapidement».
Wolfgang Wodarg rappelle également «quon a utilisé des adjuvants dans certains vaccins, dont les effets nont pas été suffisamment testés. Autrement dit : on a voulu absolument utiliser ces produits brevetés nouveaux au lieu de mettre au point des vaccins selon des méthodes de fabrication traditionnelles bien plus simples, fiables et moins coûteuses. Il ny avait aucune raison médicale à cela. Uniquement des raisons de marketing».
La grippe A ?« Cest une grippe tout ce quil y a de plus normale. Elle ne provoque quun dixième des décès occasionnés par la grippe saisonnière classique. Tout ce qui importait et tout ce qui a conduit à la formidable campagne de panique à laquelle on a assisté, cest quelle constituait une occasion en or pour les représentants des labos qui savaient quils toucheraient le gros lot en cas de proclamation de pandémie».
«Nous voulons faire la lumière sur tout ce qui a pu rendre cette formidable opération dintox ».
Le président de la commission santé du Conseil de lEurope conclut : « Ces grandes firmes ont « leurs gens » dans les appareils et se débrouillent ensuite pour que les bonnes décisions politiques soient prises. Cest à dire celles qui leur permettent de pomper le maximum dargent des contribuables ».
Source : LHumanité
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