Le piratage n’a pourtant pas attendu l’avènement du tout numérique et nos pauvres boutiques de gravure CD pour sévir en Tunisie. Bien avant l’ADSL, l’informatisation à outrance, et l’ordinateur populaire, le piratage était déjà là.
Le piratage n’a pourtant pas attendu l’avènement du tout numérique et nos pauvres boutiques de gravure CD pour sévir en Tunisie. Bien avant l’ADSL, l’informatisation à outrance, et l’ordinateur populaire, le piratage était déjà là.
Le piratage n’a pourtant pas attendu l’avènement du tout numérique et nos pauvres boutiques de gravure CD pour sévir en Tunisie. Bien avant l’ADSL, l’informatisation à outrance, et la popularisation de l’ordinateur, le piratage était déjà là. Les bonnes vieilles cassettes audio, a surtout celles de chanteurs ou groupes étrangers ont toujours été systématiquement piratées. Le défunt Michael Jackson, pour ne citer que lui, n’a jamais passé, à notre connaissance, d’accords avec nos maisons d’enregistrement. Ce qui n’a pas empêché ses albums d’arriver sur le marché au rythme de leurs sorties planétaires, et à des prix populaires.
Curieusement, le secteur du livre a pourtant été passablement épargné par le piratage dans notre pays. Peut-être parce que les lecteurs ne se bousculent pas au portillon du côté tunisien. Pas de quoi fouetter un contrefacteur. Il n’en sera pourtant pas de même chez nos voisins. Le quotidien «Le Jour d’Algérie» rapporte ainsi que chez nos frères de l’ouest, même les livres n’échappent pas à la contrefaçon.
Mieux : «l’édition de livres en Algérie aurait survécu grâce au piratage». Rappelant que « les auteurs piratés ne sont plus de ce monde ou bien sont des étrangers». La réaction des autorités ? Notre confrère ne prend décidément pas de gants pour enfoncer le clou : «Dans les milieux de l’édition, on suggère que l’Etat a choisi de fermer l’œil parce qu’il sait qu’au fond de lui-même la profession ne saurait se tirer d’affaire et se relever de son marasme si elle ne triche pas».
Lotfi Ben Cheikh