Un pirate informatique réparateur de téléphones portables dans le civil, vient d’écoper de 4 ans de prison. Motif : il revendait des numéros de cartes bancaires. Sale temps pour les pirates…
Un pirate informatique réparateur de téléphones portables dans le civil, vient d’écoper de 4 ans de prison. Motif : il revendait des numéros de cartes bancaires. Sale temps pour les pirates.
Le vent semble tourner pour les pirates tunisiens. Surtout pour ceux qui s’adonnent aux phishing et autres escroqueries et fraudes bancaires en ligne. Comme l’atteste la mise en examen de 4 internautes tunisiens, en juillet 2009 pour piratage et fraude bancaire et plus récemment, l’arrestation d’un jeune pirate pour malversation. Et voilà que ça recommence.
C’est le journal le Temps qui le souligne dans un article paru dans sa rubrique dédiée aux faits divers. Le quotidien fait état des mésaventures « d’un jeune as de l’informatique prénommé Marouane ». Le jeune homme, échouant au Baccalauréat, s’est consolé en ouvrant une boutique de réparation de téléphones mobiles qui lui a permis de gagner plutôt bien sa vie. Mais en parallèle et surtout grâce à ses capacités en informatique, il s’adonnait à des opérations frauduleuses sur le net, lié à un trafic de numéro de cartes de crédit. La revente de ces numéros lui permettait d’arrondir confortablement ses fins de mois. Il a même pu par la suite ouvrir des comptes bancaires à l’étranger où il était parfois amené à se déplacer pour effectuer certaines transactions. En somme, sa petite entreprise ne connaissait pas du tout la crise…
Sauf que ce petit manège a fini par attirer l’attention des auxiliaires de police, qui, toujours selon le même quotidien, ont appréhendé le jeune pirate ainsi que tout son réseau de complices qui chacun à sa manière, ont contribué à l’enrichissement du jeune homme : des auteurs qui encaissaient les mandats en leur noms (parmi lesquels figure sa propre sœur) jusqu’à sa concubine qui a dissimulé les preuves de la culpabilité de son conjoint en cachant son ordinateur portable (lequel a finalement été retrouvé par la police, suite aux aveux de la jeune femme).
Au final, l’affaire s’est conclut par la condamnation du principal suspect, en l’occurrence Marouane, à 4 ans de prison ferme et à 2 ans fermes pour son amie ainsi que pour deux autres complices. Tandis que sa sœur Yosr à été acquittée. A l’évidence, certains jeunes, réfugiés derrière l’écran de leur ordinateur, ne se rendent pas compte de la gravité de leurs actes.