L’E-FEST continue ! Entre images, musique et effets spéciaux, les vidéastes invitent au jeu à cache-cache. Libre est l’entrée à l’Acropolium de Carthage du 17 au 21 février. Mais l’œil tout puissant ne rate personne. Mettant à nu nos tendances de petits voyeurs.
L’E-FEST continue ! Entre images, musique et effets spéciaux, les vidéastes invitent au jeu à cache-cache. Libre est l’entrée à l’Acropolium de Carthage du 17 au 21 février. Mais l’œil tout puissant ne rate personne. Mettant à nu nos tendances de petits voyeurs.
L’œil tout puissant !
Trois autres installations vidéo prennent place à cette expo, organisée par l’association Echos Electriques en marge de cette seconde action de l’E-Fest. Le créateur de Peeping Tom, Thomas Israël, y participe avec une autre installation vidéo intitulée «Look at me, mon monde est clos & le baiser du dragon». Il s’agit de sculpture vidéo et d’un ensemble de peeping boxes.
«Cache-cache sonore»
Concentré sur l’interactivité, le travail de l’artiste sonore allemande Johanna Gampe et du plasticien tunisien Ali Tnani, intitulé «Hiddenlines N_Spaces», est une réflexion tout en sonorité sur «la réalité mixte entre : un lieu réel et un espace virtuel, entre : le public et le privé». Membres du collectif «Hiddenlines», ces artistes nous invitent à une sorte de «cache-cache sonore». Ils appellent les auditeurs à écouter une composition spatialisée sur casque et redécouvrir le lieu comme instrument. Les participants sans casque interviennent au micro en laissant des messages aux auditeurs.
Le rapport entre lieu réel et espace virtuel, la naissance de l’image ou encore le voyeurisme, multiples sont les sujets de réflexion des installations vidéos programmées dans le cadre de cette seconde action de l’E-FEST. Accessible en entrée libre à partir du mercredi 17 et jusqu’au dimanche 21 février, l’interactivité est à l’honneur dans cette manifestation. Une opportunité de repenser certaines notions dont l’impact sur notre vécu est aujourd’hui d’actualité plus que ça ne l’a jamais été !
Thameur Mekki
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