«Encouragés par l’accessibilité de l’outil numérique», les cinéastes tunisiens trouvent leur salut dans le documentaire. Entre longs et courts métrage, 19 films tunisiens du genre, au programme de Doc à Tunis, viennent faire preuve de l’explosion du documentaire…
«Encouragés par l’accessibilité de l’outil numérique», les cinéastes tunisiens trouvent leur salut dans le documentaire. Entre longs et courts métrage, 19 films tunisiens du genre, au programme de Doc à Tunis, viennent faire preuve de l’explosion du documentaire.
Au cœur de Tunis, au milieu des embouteillages et des klaxons, entre les boutiques de vêtements, les bars et les cafés et les administrations centrales, une autre dynamique au rythme différent est venue animer les rues. C’est «Doc à Tunis», tenue du jeudi 01 au dimanche 04 avril. Ce festival consacré au film documentaire a soufflé cette année sa cinquième bougie. Environ 60 films de quatre continents sont au programme. «Une faune nouvelle est peu à peu en train de voir le jour : des cinéastes qui s’affranchissent des circuits officiels du cinéma pour faire des films par eux-mêmes ! Encouragés par l’accessibilité de l’outil numérique, cette race d’électrons libres pourrait prétendre à une réelle visibilité…» souligne une note figurant dans le dossier de la manifestation et intitulé «documentaire synonyme de dignité». Les cinéastes tunisiens sont également partis à la recherche de cette «dignité» assurée par le documentaire. Et visiblement ils l’ont trouvée.
Maturité récompensée
Explosion de la production des docs
Nos jeunes documentaristes s’emparent de la section «Promesses documentaires». Dimanche 04 avril à partir de 15h au théâtre Ibn Rachiq, seront projeté L’âme du verre d’Aymen Omrani et Gown and shoes d’Ahmed Nour. On y trouve également Gahaf de Heifel Ben Youssef, Une histoire de survie d’Aymen Belhassine et 56 Sud de Lamine Amara, La tête qu’elle veut de Leila Bouzid, La brûlure de
Leila Chaibi et La nation du livre de Mohamed Barrak.
Face aux rares productions de films de fiction tunisiens, voici que le documentaire nous fait une poussée de croissance spectaculaire, et remarquée lors de cette cinquième édition de Doc à Tunis. Reste à espérer que les créateurs trouvent les circuits de distribution alternatifs capables de canaliser leur production.
Thameur Mekki