Après avoir eu sa «Vengeance» de ses premiers détracteurs et une vaine tentative d’avoir le «Pouvoir», le groupe Mascott a laissé place à la rage de «Mentalité 7wem». Mais Big Boss, de son vrai nom Wajdi Trabelsi, n’en est pas à un «Paradoxe» près.
Après avoir eu sa «Vengeance» de ses premiers détracteurs et une vaine tentative d’avoir le «Pouvoir», le groupe Mascott a laissé place à la rage de «Mentalité 7wem». Mais Big Boss, de son vrai nom Wajdi Trabelsi, n’en est pas à un «Paradoxe» près.
Figure importante du mouvement hip hop en Tunisie, Wajdi Mascott a roulé sa bosse plus de 10 ans avec son groupe. L’album «Paradoxe» est un album très personnel fruit de multiples expériences. A cœur ouvert, il y confesse ses paradoxes et ceux qu’il observe. Il nous invite à ses «Coulisses», ouvre le feu sur un «Occident Raciste», se met face à la «Mreya», se présente comme un «Hustler» et cherche à prendre en main le «Rap Game».
L’intitulé de cet album est aussi évocateur qu’intriguant. Et pour cause, le cursus de Wajdi Mascott est une succession de paradoxes. Le premier album de son groupe Mascott, «Vengeance» sorti en 2004, est caractérisé par une musique fortement influencée par la vieille école du rap français. On y trouve des beats hip hop très en vogue durant les années 90 et des compos basées essentiellement sur le sampling. Quant aux sujets évoqués dans les morceaux de l’album «Vengeance», ils étaient, dans leur majorité, mélancoliques et porteurs d’un discours moralisateur.
Le dernier album du groupe de Wajdi Trabelsi est sorti en 2009. Intitulé «Mentalité 7wem», les textes sont plus «street» que jamais. Les compositions sont à la page avec les rythmes et les sonorités propulsées actuellement par le rap US.
Après avoir eu sa «Vengeance» de ses premiers détracteurs et après une vaine tentative d’avoir le «Pouvoir», place à la rage de «Mentalité 7wem». Les orientations se diversifient, et les paradoxes s’enchaînent. Pour le début de la carrière solo de Wajdi, une auto-thérapie s’est imposée.
Thameur Mekki
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