«Faites l’amour et pas la guerre». Difficile d’adhérer à ce slogan entre publicitaires en concurrence permanente. Mais ce fut le cas au «Portfolio Night 8». Plus d’une dizaine d’agences réunies pour identifier les maux de leurs futurs employés. Drapeau blanc !
«Faites lamour et pas la guerre». Difficile dadhérer à ce slogan entre publicitaires en concurrence permanente. Mais ce fut le cas au «Portfolio Night 8». Plus dune dizaine dagences réunies pour identifier les maux de leurs futurs employés. Drapeau blanc !
Tout au long de laprès midi du jeudi 20 mai 2010, les rencontres se sont alternées entre étudiants et jeunes diplômés dont les spécialités sont liées au monde de la publicité, dune part et des directeurs de création des agences de publicité les plus en vue du marché tunisien, de lautre.
25 étudiants ont amené leur book et leur laptop, au «Portfolio Night 8» tenu au Lodge, pub situé dans les pourtours du centre ville de Tunis. Ils sy sont entretenus avec plus dune dizaine dexperts de la création publicitaire.
Exorcisme publicitaire
«Cest une très bonne opportunité. Auparavant, on devait frapper aux portes et chercher à décrocher des entretiens. Quand jétais étudiant, je navais pas la possibilité de rencontrer un directeur de créa et de discuter avec lui de mes travaux et de ma perception du métier» nous confie le jeune copywriter Borhen Eddine Fakhfakh.
Organisé par lagence Memac Ogilvy, «Portfolio Night» se tient simultanément dans plusieurs villes du monde. Cest la deuxième édition de la manifestation en Tunisie. «Ils choisissent les villes où les agences ont brillé dans les festivals internationaux. Nous avons gagné (Lynx, Cannes ) ce qui fait de nous lagence la plus titrée du Maghreb. Cest pour ça quon a été choisi» affirme Syrine Cherif, directeur général de Memac Ogilvy Label-Tunisie.
Copywriter, wanted en Tunisie
«Pour cette deuxième édition, on a pensé à mieux collaborer avec les universités et les écoles pour pouvoir les sensibiliser à la réalité de nos besoins afin que leur enseignement aussi évolue. Ils ont coopéré à fond» assure notre interlocutrice.
Au-delà de lenseignement et de la perception technique de ce métier, la publicité est actuellement toute une culture. Les organisateurs du «Portfolio Night» ont constaté un manque de background culturel à ce niveau : «On sest rendu compte lors de la première édition que les étudiants nétaient pas encouragés dans leur cycle détude à être curieux. Cest en se nourrissant lil quon finit, quand on a du talent, par accoucher de ses propres idées ( ).Cest une question de background, de culture publicitaire. Mais ça va venir et on le voit déjà. Ça commence !»
Thameur Mekki