Le ministère de l’éducation nationale a fait acquisition de 400 détecteurs auprès des opérateurs de téléphone mobile afin de lutter contre les opérations de triche. Ces outils permettront d’empêcher de telles pratiques et d’intercepter facilement les candidats équipés de gsm.
Le ministère de léducation nationale a fait acquisition de 400 détecteurs auprès des opérateurs de téléphone mobile afin de lutter contre les opérations de triche. Ces outils permettront dempêcher de telles pratiques et dintercepter facilement les candidats équipés de gsm.
Cest en effet ce qua déclaré M. Hatem Ben Salem, ministre de léducation nationale tunisienne, qui a affirmé, selon lagence de presse Reuters que « Le ministère a dores et déjà fait acquisition de 400 détecteurs auprès des opérateurs de téléphone mobile afin de lutter contre les opérations de triche, devenues monnaie courante ces dernières années, notamment grâce aux téléphones portables». Une précision avant dajouter lors dun entretient avec le quotidien El Chourouk « Cette acquisition est le fruit dun partenariat signé entre le ministère et les deux opérateurs Tunisie Télécom et Tunisana. Ces outils permettront dempêcher de telles pratiques et dintercepter facilement les candidats équipés dune telle technologie !».
Tous les coups sont permis
Certains pourraient penser que ce déploiement de force semble exagéré de la part de lEtat, mais cest sans compter la ruse de ces James Bond en herbe, qui ne semblent reculer devant rien pour obtenir leur précieux sésame. La preuve, rien quen 2009, des chiffres émanant du ministère de léducation nationale ont recensé 385 cas de fraude liés à lutilisation des GSM.
Outre le recours à ces détecteurs qui seront présents dans tous les centres dexamen, Mr Ben Salem à par ailleurs indiqué que des mesures de sensibilisation chez les élèves ont déjà été prévues et que toute transgression des règles sera sévèrement punie.
Même si ces mesures risquent de dissuader plus dun élève, cela ne garantit pas pour autant la disparition de la fraude lors de lexamen du baccalauréat. Car les techniques de triche, aussi variées soit-elles, nimpliquent pas systématiquement le recours aux nouvelles technologies. Les partisans des bonnes vieilles méthodes (papiers dissimulés sur le corps, écriture sur la table, échange de copies ) vous diront que tous les moyens sont bons, avec ou sans portable. Reste que ce revirement de situation risque bientôt de faire le bonheur des boutiques de photocopies de la place. Foi dancien bachelier !
S.B.N