Rendu célèbre via les ondes de Zitouna FM, Mohamed Machfar a rapidement gagné en notoriété pour finir par être le cheikh préféré des Tunisiens. Il est parmi les figures télévisuelles de ce mois de Ramadan. Mais le Cheikh Machfar est aussi… une superstar sur Facebook !
C’est un cheikh. Mais il n’est pas barbu. Il est souvent souriant. Et il ne s’efforce pas de parler en arabe classique. C’est plutôt en arabe dialectal qu’il donne ses leçons en islam et répond aux questions de ses auditeurs. Ses jebbas en couleur rose bonbon ou bleu turquoise font de lui un cheikh «trop cool», voire même un cheikh «funky». Il est non seulement le directeur général adjoint de la radio Zitouna FM mais aussi sa figure phare, sa mascotte. Il s’agit du Cheikh Mohamed Machfar.
Son succès ne se limite pas aux ondes de la radio. Mohamed Machfar est aussi une figure télévisuelle. Durant ce mois de Ramadan, le cheikh présente «Lahadhat maa al habib», une émission diffusée à l’heure de la rupture du jeûne sur Tunisie 7. Mais, il est aussi une superstar du web, particulièrement sur Facebook. Plus de 65 700 utilisateurs du réseau social sont fans du Cheikh Mohamed Machfar. Ils se sont regroupés par milliers dans une page dédiée au bonhomme. De quoi faire des envieux du côté de certaines célébrités tunisiennes, artistes, hommes d’affaires et autres peoples bien de chez nous.
«Un cheikh, au style anecdotique, contribue à sortir la religion des ghettos dogmatiques dans lesquels certains, par fanatisme ou par aversion du fait religieux, veulent l’enfermer» ainsi est présenté Cheikh Machfar par les créateurs de sa page fan. Dans leur refuge cybernétique, les aficionados de Machfar partagent ses photos, des extraits de ses émissions télé et autres vidéos de ses discours donnés en tant qu’imam à la Prière du Vendredi.
Né le 25 septembre 1962 à Halfaouine au cœur de la médina de Tunis, Cheikh Mohamed Machfar est imam à la mosquée El Abidine à Carthage et enseignant spécialisé dans le tajwid et les Qira’et du Coran. Il est également chargé de la sélection des candidats étrangers à l’entrée à l’institut supérieur de la Législation Islamique (Chariaa).
K.T
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