La tendance est à l’affichage des signes extérieurs de religiosité. Et si les quelques contestataires se font plutôt discrets, le web leur permet de crier ce qu’ils taisent tout au long de la journée. Certains réclament même de la bière, «Ta7t 7iss mess», sur internet.
La tendance est à laffichage des signes extérieurs de religiosité. Et si les quelques contestataires se font plutôt discrets, le web leur permet de crier ce quils taisent tout au long de la journée. Certains réclament même de la bière, «Ta7t 7iss mess», sur internet.
Parce que contrairement aux années 70, rares sont ceux qui osent sériger publiquement dans la Tunisie daujourdhui, contre le respect le plus scrupuleux de Ramadan. Sur le web, pourtant, lanonymat aidant, quelques-uns se permettent des commentaires chocs. Des propos qui pourraient heurter le Tunisien moyen, plutôt jeûneur, et profondément croyant. Mais il découvrira pourtant sur le web, une autre facette tunisienne cachée. Un peu comme le papier journal collé aux vitres des cafés cache ceux qui rompent le jeûne dès la matinée. Une autre réalité passée sous silence. Celle du Musulman de naissance, qui relègue les questions de la foi religieuse au second plan, et pour qui lIslam est dabord une civilisation. En bref, il sagit de croyants tièdes, pas très portés sur la pratique religieuse. Ceux que la ferveur religieuse ramadanesque laissent froids. Certains, poussent même le bouchon plus loin, et sestiment «dérangés» dans leurs habitudes, pas toujours en phase avec la religion de leurs (pieux) ancêtres, le fameux «salef essaleh».
LBC