Léconomie numérique gagne en importance en Tunisie. Sauf que les diplômés en TICs ne sont pas forcément appropriés au marché de lemploi actuel. La certification des compétences est désormais une question cruciale. Tout un programme national est mis en place pour un secteur TIC plus compétent.
Le Pôle dEl Ghazela des Technologies de la Communication a accueilli, vendredi 27 aout, la journée dinformation et de promotion du Programme national de certification des compétences en TIC. Cet événement sest déroulé à linitiative du Centre dinformation, de formation, de documentation et détudes en technologies des communications (CIFODECOM). La journée sarticle essentiellement autour du Programme présidentiel «Ensembles, relevons le défi ».
M. Mohamed Naceur Ammar, Ministre des technologies de la communication et M. Mohamed Agrebi, Ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, tous deux présents lors de cette journée, ont apporté, chacun de son côté, quelques clarifications concernant le programme national de certification des compétences, tout en insistant sur le devoir daméliorer par tous les moyens, les compétences des jeunes diplômés et cadres dentreprises, officiant dans le secteur des TIC.
Après avoir rappelé les enjeux ainsi que limportance de léconomie numérique en Tunisie, Mohamed Naceur Ammar, Ministre des Technologies de la Communication a évoqué le fait que les diplômes nétaient pas toujours appropriées aux marchés de lemploi actuel (surtout pour les postes nécessitant une haute valeur ajoutée) et ne répondaient pas forcément aux critères internationaux de qualité doù limportance des certifications. « La certification des compétences illustre parfaitement la volonté de lEtat, à travers sa politique de soutien, daméliorer lorientation des jeunes diplômés demandeurs demplois et de formations spécialisées ».
Destiné aux conseillers demploi relevant de lAgence Nationale de lEmploi et du Travail Indépendant, ce programme a pour but de promouvoir la certification des compétences dans le domaine des technologies, de linformation et de la communication, afin de faciliter lemployabilité des jeunes diplômés. Parmi ses avantages, on peut citer une contribution de 50% de la part de lEtat tunisien au coût total de la formation avec en plus, la possibilité dobtenir des prêts et des subventions.
De son côté, M. Mohamed Agrebi, Ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, a rappelé les enjeux du programme présidentiel «Ensemble, relevons les défis» relatifs à l’enseignement supérieur. «Ces formations concordent parfaitement avec lensemble des mesures promulguées par le Chef de lEtat comme par exemple lamélioration du niveau de langue des jeunes diplômés, via un soutien supplémentaire spécifique, afin que ces derniers puissent mieux appréhender le marché de lemploi ».
S.B.N
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