Sommes-nous face à un croisement improbable entre les réalisateurs nippons Akira Kurosawa et Takeshi Kitano ? Pas tout à fait. Il sagit de fringue. Dune ligne de vêtement italienne.
«Takeshi Kurosawa», ces lettres émaillent une gamme de tee-shirts inondant les souks de Tunisie. Sagirait-il de lexpansion de la tendance Manga, de la contagion de la fièvre nippone, une sorte de déclinaison mode et design japonophile? Sommes-nous face à un croisement improbable entre les réalisateurs nippons Akira Kurosawa et Takeshi Kitano ?
Pas tout à fait. Il sagit de fringue. Dune ligne de vêtement italienne.Exit Versace, Dolce&Gabbana, Gucci et consorts ! Les Italiens sont mondialement submergés par le design Manga. Et donc, ils se sont mis à apprécier le Soleil Levant, et à se délecter des parfums épicés de lExtrême Orient. Place à Takeshy Kurosawa !
Entre les jeans américains et le street wear en hausse, les couturiers italiens cherchent à sadapter (en vain?). Cest ainsi que Takeshy Kurosawa vient surfer sur la vague de la sape urbaine, avec toute une gamme de pantalon en jeans mais aussi des vestes et t-shirt aussi fashion que cosmopolite. Voilà que la haute couture est bousculée voire éjectée par la «hot» couture.
Mais la mode en question est observée autrement en Tunisie. Elle ne passe pas par les grandes boutiques. Cest les souks qui font la loi. Ces leaders de la mode mainstream imposent leur règne depuis quelques temps via la marque Takeshi Kurosawa. A lapproche de lAïd, ils proposent les tee-shirts de cette marque à prix cassés. Les Dolce&Gabbana, Gucci, Versace et compagnie sont bradés à 15 dinars voire même 7 dinars, selon le (bon) goût du vendeur.
Et en Tunisie, cest aussi à ce prix que les Takeshi Korosawa sont proposés. Il a suffit de remplacer «Takeshy» par «Takeshi». Et le tour est joué. Entre le «i» et le «y», les droits dauteur sont intacts. La marque déposée peut disposer, rester du côté de lautre rive de la Méditerranée. Et «Takeshi», made in quelque-part, trouvera sa part du marché parallèle.
K.T
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