Il squatte les rues, les stades, les arrêts du métro, mendie de l’argent, vend les tickets de foot au marché noir ou traîne dans les cafés à la recherche d’une chicha abandonnée. De la fiction? Pas tout à fait. Tous les enfants de la rue n’ont pas un Cactus de sauvetage !
Il squatte les rues, les stades, les arrêts du métro, mendie de largent, vend les tickets de foot au marché noir ou traîne dans les cafés à la recherche dune chicha abandonnée. De la fiction? Pas tout à fait. Tous les enfants de la rue nont pas un Cactus de sauvetage !
Il squatte les rues, les stades, les arrêts du métro. Hamma Hamma y mendie de largent, vend les tickets dun match de foot au marché noir ou traîne dans les cafés à la recherche dune chicha abandonnée pour tirer quelques taffes. Ce personnage du feuilleton Casting vit dans une petite chambre paumée sur le toit dun immeuble du centre ville de Tunis. Il partage ce foyer avec une poignée de sans-abris.
Hamma Hamma a arrêté ses études dès la troisième année de lenseignement primaire. Et depuis, il a sombré dans la délinquance juvénile. Cest lun des enfants mendiants si nombreux du côté de la Place de Barcelone, au centre ville de Tunis. Ce qui fait quil est fréquemment interpelé par les autorités.
Arrêté au poste de police, sa mère est la seule à aller le récupérer. Largent mendié lui sert à acheter de la colle à sniffer. Le «tkalfir» est son passe-temps favoris et naturel. Mais depuis le succès de son rôle dans le feuilleton «Casting», sa vie a changé dune manière radicale.
La photo dun bébé avec une chicha en main publiée sur Facebook a suffit pour défrayer la chronique en France. La maman a même fait lobjet dune poursuite judiciaire. Et lencre a coulé à flot. Mais combien de Hamma Hamma trainent dans les rues sans un Cactus de sauvetage?
K.T