Les applications sur smartphone représentent un secteur en pleine expansion, qui fait miroiter à certains des perspectives de “ruée vers l’or”.
Cette semaine plus de mille personnes ont été réunies à San Francisco, fief de la high-tech américaine, pour la première conférence AppNation, qui se veut un lieu d’échanges pour les concepteurs de ces mini-programmes destinés aux appareils portables.
“Ca commence juste à se savoir, qu’il y a de l’or là-dedans”, dit à l’AFP le président d’AppNation Drew Ianni. “On a découvert l’or il y a deux ans avec Apple, et maintenant c’est la ruée”.
En fait, les applications pour appareils portables existent depuis la fin des années 1990, mais leur usage a explosé avec l’ouverture de l’App Store d’Apple en 2008, destinée à permettre l’installation d’une foule de fonctions sur les iPhones et baladeurs iPod Touch.
Il y a quelques mois, un portail de vente d’applications, GetJar, qui se veut le numéro un du secteur, a prédit que le marché atteindrait 17,5 milliards de dollars dans trois ans, contre six milliards de dollars dès cette année.
Aujourd’hui, les principaux fabricants de téléphones multifonctions –Apple, Research in Motion (BlackBerry), Nokia, ou encore les fabricants de téléphones fonctionnant sous le système Android conçu par Google– vantent leurs catalogues d’applications comme un argument de vente majeur.
Une étude de l’institut Pew publiée mardi a révélé que seulement 24% des adultes américains se servaient d’applications, ce qui laisse une énorme marge de progression.
Source : Afp
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