Les poulettes, il nen manque pas sur nos scènes. Il nous arrive même den importer. Mais difficile daller aussi loin que lE-FEST. Du vendredi 17 au dimanche 19 septembre, trois poules (vraies, pas au sens figuré) feront le show à la cathédrale de Carthage. Ce spectacle, bien évidemment inédit, se tiendra à partir de 18h30. Il suffit de leurs donner un peu de nourriture pour quelles dévoilent tous leurs talents d’interprètes, musiciennes, chorégraphes et chanteuses.
Vous avez connu «la danse des canards». Mais, là, il ne sagit ni dune chanson pour enfants ni dun tour de cirque. Cest plutôt «Pizzi K Poule», une installation issue de la performance du groupe belge Livescape. Ce collectif utilise et détourne les éléments naturels, pour en faire un concert «atypique». «Riche en expérimentation» ainsi est qualifié le concept de Livescape par léquipe du FEST. Mais, le trop dexpérimentation, ne frôlerait-il pas le délire?
Les poules ne sont pas les seules stars des installations de cette session de lE-FEST. Lartiste sonore allemande Johanna Gampe et lartiste plasticien tunisien Ali Tnani proposent «Hiddenlines and Spaces II». Il sagit dune installation verticale dans la continuité du travail de ce collectif régi par une réflexion autour de «la réalité mixte entre: un lieu réel et un espace virtuel, entre: le public et le privé».
«Amusia» ainsi sintitule la troisième installation de la manifestation. Les trois roumains adeptes dart digital, Yvat, Iulia Popa et Adrian Tabaracu ont concocté une installation interactive composée de plusieurs sphères métalliques, sonores et lumineuses. De lexpérimentation sans concessions, voire même jusquà loverdose Bienvenue à lE-FEST !
T.M
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