Un simple smartphone couplé au web permet désormais de filmer et de diffuser les vidéos en direct sur le Net. Une deuxième révolution médiatique se prépare. Le problème ? On imagine mal les limites de cette technologie, en passe de bouleverser véritablement notre quotidien.
Un simple smartphone couplé au web permet désormais de filmer et de diffuser les vidéos en direct sur le Net. Une deuxième révolution médiatique se prépare. Le problème ? On imagine mal les limites de cette technologie, en passe de bouleverser véritablement notre quotidien.
Une petite anecdote est passée comme une lettre à la poste sur la blogosphère de Tunisie, sans provoquer les remous quelle aurait méritée.
On pensait jusquici que les amateurs de foot qui diffusaient des matchs sur la toile, récupéraient les images à partir des chaînes tv pas toujours accessibles à tout le monde. Il sagissait donc là surtout de recyclage. Mais la donne a visiblement changé. Nos internautes peuvent désormais diffuser en direct leurs propres vidéos, filmées par leurs bons soins. Adieu blackout, et droits de diffusions parfois exorbitants. Ils pourront désormais diffuser tout ce quils voudront, et en direct sil vous plait.
La conjugaison de plusieurs facteurs high tech, à savoir de nouveaux produits (les smartphones en loccurrence), couplés à une connectivité toujours plus performante, est en passe de bouleverser un paysage médiatique déjà sérieusement mis à mal par les nouveaux intervenants. Ceux qui se plaignent de la réactivité des journaux en ligne ne sont pas au bout de leur peine.
Lémergence des technologies 3G, permet en effet de se connecter partout (ce nest pas pour rien que le gimmick publicitaire adopté en Tunisie est «internet everywhere).Et la multiplication des bornes wifi nest pas faite pour les chiens. Le problème ? Cest qua priori, on imagine mal les limites de cette technologie, en passe de bouleverser véritablement notre quotidien.
On pourrait même imaginer une émission style belmakchouf, basée uniquement sur des vidéos dinternautes, transmise en live sur le Net, grâce à quelques blogueurs. De quoi donner des cheveux blancs aux chaînes télé dici et dailleurs. Ce qui implique du reste en perspective un imbroglio juridique sans précédent. Autant dire quune deuxième révolution médiatique se prépare. Et apparemment, même en Tunisie, on ne sera pas nécessairement à labri.
O.C