Dès la semaine prochaine, J.J Annaud tournera son dernier film «Or Noir», à Matmata. Avec des stars du calibre d’Antonio Banderas. Le choix de la Tunisie n’est pas uniquement dû à nos paysages. Ce film aurait coûté 80 millions de nos dinars. Mais rien n’est trop cher pour Tarek Ben Ammar.
Dès la semaine prochaine, J.J Annaud tournera son dernier film «Or Noir», à Matmata. Avec des stars du calibre dAntonio Banderas. Le choix de la Tunisie nest pas uniquement dû à nos paysages. Ce film aurait coûté 80 millions de nos dinars. Mais rien nest trop cher pour Tarek Ben Ammar.
Des comédiens tunisiens comme Hichem Rostom et Lotfi Dziri auront aussi leur part, ainsi que lassistant-réalisateur Samir Harbaoui. Une bonne centaine dacteurs bien de chez nous participeront aussi à une aventure, qui mettra également à contribution nos techniciens. Et on saura que le choix de la Tunisie nest pas uniquement dû à la beauté de nos paysages.
Tarek Ben Ammar explique son concept : «Le film expose la relation entre le pétrole et lIslam en Arabie, et le clash entre modernité et tradition qui a façonné la région pour les décennies à venir. Les thèmes sont toujours dactualité : est-ce que le pétrole est un avantage ? Quels sont les pays qui ont su lutiliser intelligemment ? Quels sont ceux qui sont restés fidèles à leur culture et leur religion tout en se modernisant ? Il ny pas eu de film comme celui-ci sur la péninsule arabique depuis Lawrence dArabie». Et lidée de ce long-métrage nest pas née dhier, elle a germé dans le cerveau du producteur il y a une trentaine dannées. M. Ben Ammar précise : «Javais mis une première option sur le livre en 1978 quand je commençais ma carrière de producteur de cinéma».
Le livre ? Il sagit du roman “La Soif noire”, de lécrivain suisse Hans Ruesch, qui a servi de trame pour le scénario du long-métrage. Les événements du film se déroulent dans les années 30. Avec à la clé les rivalités princières qui sévissent au Proche-Orient, les bouleversements sociaux, les guerres qua impliqué la découverte de la manne pétrolière. La malédiction de lor noir, en somme, vue par un romancier suisse, puis revue et corrigée par un réalisateur français. On se féliciterait (presque) den manquer, de lor noir tant controversé. Tant que la matière grise suffit à pallier les carences pétrolifères. Le film sortira en France le 23 novembre 2011. Tarek Ben Ammar nous réserverait-il une surprise en le lançant en même temps dans les salles de Tunis ?
LBC