«Le président du TP est tellement riche qu’il a donné une prime de 50 000 dollars aux joueurs du Dynamos pour nous battre» dixit Faouzi Benzarti. Et voici qu’on apprend que Moïse Katumbi , le président du Mazembé et gouverneur du Katanga souhaite même le retour d’Israël sur la scène congolaise.
«Le président du TP est tellement riche quil a donné une prime de 50 000 dollars aux joueurs du Dynamos pour nous battre» dixit Faouzi Benzarti. Et voici quon apprend que Moïse Katumbi, le président du Mazembé et gouverneur du Katanga souhaite même le retour dIsraël sur la scène congolaise.
Cest dire que le TP Mazembé, fondé par des missionnaires catholiques en 1939, trois fois vainqueur de la Champions League africaine (1967, 1968, 2009) a les moyens de son ambition. Et les craintes de lentraîneur semblent dautant plus justifiées que Moïse Katumbi, le président du Tout Puissant Mazembé et gouverneur de la province du Katanga est tout sauf un enfant de chur. Le quotidien français «Le Monde» rappelle : «Comme tous les politiciens africains, il se déplace les poches pleines de billets, qu’il distribue aux pauvres comme aux riches». Au-delà de la connotation raciste des propos du journal français, linquiétude davant-match de Faouzi Benzarti puise ses sources dans des faits avérés.
Né en 1964 d’une mère congolaise et dun père juif (enterré en Israël, à Netanya), Moïse Katumbi sest lancé dans le commerce du poisson, avant de faire fortune dans les mines et les diamants. Le gouverneur du Katanga et président du Mazembé souhaite, selon Kadima, la revue de la communauté israélite de Kinshasa, le «retour dIsraël sur la scène congolaise». Lors de la campagne électorale de 2006 au Congo, Moïse distribuait des cadeaux aux électeurs, ne lésinant pas sur les moyens. Il est donc clair que les Sangs et Or feront donc face à un gros calibre, sur le terrain de Lubumbashi.
Autant dire que tous les facteurs, sont réunis pour faire de cette finale aller TP Mazembé-Espérance Sportive de Tunis, bien plus quun simple match de foot. Nous souhaitons donc à nos représentants beaucoup de courage, et de garder la tête froide dans un contexte susceptible de déborder du cadre strictement footballistique.
Lotfi Ben Cheikh