«Il faut jouer sur le côté addictif ainsi que l’intérêt du contenu d’une appli», ce sont là quelques astuces d’un expert international lors du 1er atelier de formation d’Orange Tunisie. Les développeurs tunisiens pourront bientôt toucher 70% sur la vente de leurs appli mobile grâce à ce programme.
«Il faut jouer sur le côté addictif ainsi que lintérêt du contenu dune appli», ce sont là quelques astuces dun expert international lors du 1er atelier de formation dOrange Tunisie. Les développeurs tunisiens pourront bientôt toucher 70% sur la vente de leurs appli mobile grâce à ce programme.
Le premier atelier du Programme Orange Tunisie pour la promotion des applications mobiles tunisiennes sest déroulé le samedi 30 octobre dernier dans un hôtel à Tunis. Jean François Arnaud, directeur marketing et communication dOrange Tunisie, et Olivier Martin, expert International des applications mobiles et de lOpen Source auprès du groupe Orange, se sont succédés au micro pour présenter ces ateliers et le programme de formation.
Mais si le premier était là surtout pour rassurer sur lengagement du nouvel opérateur dans la promotion des compétences tunisiennes, le deuxième a essayé plutôt de motiver la cinquantaine de développeurs présents dans la salle à sinvestir corps et âme dans un projet.
Laddiction, une des conditions de réussite dune appli
«Il y a un grand potentiel en Tunisie. Il existe une grande communauté de développeurs et il y a de plus en plus dapplications sur Android et iPhone destinées aux professionnels. En se basant sur ce constat, des entreprises tant au niveau national quinternational auront besoin dapplications métiers sur les Smartphones de leur salariés», déclare M. Olivier Martin.
Il rappelle quune application mobile à succès, est une application qui répond avant tout à un besoin et ce, indifféremment de la catégorie du client (grand public ou professionnel). Il a ainsi conseillé les présents à être plus à lécoute de leur entourage, dobserver et danalyser. Il a pris lexemple du mois de Ramadan qui pourrait être une occasion pour développer des applications spécifiques aux besoins de cette période là de lannée.
«Il faut jouer sur le côté addictif dune application. La richesse et lintérêt de son contenu sont également des éléments essentiels à sa réussite. Mais gardez en tête la grande importance de lexpérience de lutilisateur final. Il faut que votre application soit facile et intuitive. En bref, elle doit être utile, utilisée et utilisable».
La culture numérisée, un marché lucratif sur les Smartphones
M. Martin a ainsi présenté des exemples dapplications mobiles sur iPhone dont le succès commercial était au rendez-vous. Graphe à lappui, lexpert en appli mobiles a montré que ceux qui sont les plus populaires sur lApp Store (vitrine en ligne des applications iPhone, iPod Touch et iPad) sont les jeux et les livres audio.
«Essayez de tisser des relations avec les éditeurs de livres. Nhésitez pas à aller les voir pour leur proposer des applications adaptées à leur activité», déclare M. Martin après avoir étayé les preuves sur lintérêt du public à la culture sous son format numérisé.
Même si la majorité des applications qui font les choux gras dApple est destinée au grand public, celles dédiées au business sont paradoxalement les plus lucratives : «Les appli business représentent 2% du marchés de lApp Store, et pourtant elles lui rapportent 35% de son chiffre daffaires». Sur ce volet Olivier Martin rappelle limportance de la sécurité des applications pour les entreprises dont les données échangées sont plus sensibles et plus confidentielles.
Quand le Smartphone devient un outil de travail
Le conférencier dOrange a expliqué par la suite que les développeurs peuvent créer des applications qui ne seront pas destinées à lApp Store mais plutôt à une utilisation exclusive à une société : Les appli dites «in House». Orange, étant revendeur et distributeur de liPhone pourrait être la première à en bénéficier pour la gestion des services intra-entreprises depuis les Smartphones de ses salariés.
Question rémunération des applications payantes que nos développeurs tunisiens pourront gagner, M. Olivier Martin a souligné que Apple ne touchera que 30% sur chaque vente. Lhébergement et la promotion de lapplication sur lApp Store restent, quant à elles gratuites.
W.N