Depuis samedi 29 janvier, les autorités chinoises ont demandé aux portails Internet ou aux sites de micromessagerie, équivalents chinois de Twitter, de ne plus faire apparaître le résultat du mot clé “Egypte”.
Si un internaute chinois lance cette recherche le message suivant apparaît : “Selon les lois en vigueur, le résultat de votre recherche ne peut être communiqué.” Le blocage demeure effectif lundi. Si les internautes tapent le mot-clé en anglais, ils semblent pouvoir accéder aux résultats.
La Chine compte plus de 450 millions d’internautes, et les sites de micromessagerie locaux réunissent des dizaines de millions d’utilisateurs. Sur les chaînes de télévision ou dans la presse, le traitement médiatique est minimal : les troubles en Egypte ne font l’objet en Chine que de brèves notices, presque essentiellement rédigées par les organes de presse officiels. La Chine avait déjà bloqué l’accès à Twitter et Facebook, lors de révoltes dans la région du Xinjiang, en 2009.
Source : LeMonde.fr
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