La crise de confiance entre les Tunisiens et leurs chaînes TV est loin d’être à sa fin. Le signal d’Al Jazeera est brouillé par des «Ammar» libyens. C’est sur le Net que ses millions de téléspectateurs tunisiens iront la trouver. En Tunisie, une Jazeera love story !
La crise de confiance entre les Tunisiens et leurs chaînes TV est loin d’être à sa fin. Le signal d’Al Jazeera est brouillé par des «Ammar» libyens. C’est sur le Net que ses millions de téléspectateurs tunisiens iront la trouver. En Tunisie, une Jazeera love story !
Le terme «Jazeera live» est en seconde position sur Google Trends. Les tendances de recherche? Il n’y en a pas une multitude en Tunisie durant cette dernière semaine du mois de février. La tendance est quasi-unique. Et elle s’appelle : Al Jazeera. Visiblement, les Tunisiens n’ont d’yeux que pour la chaîne d’information qatarie. Ainsi, nous trouvons «aljazeera.net» en quatrième position, «Jazira» en cinquième, «Al Jazeera» en sixième, «Jazeera» en septième, «JSC» en huitième et «Aljazeera» en dixième.
La troisième et la neuvième position sont les seules à ne pas être occupées par des termes de recherche relatifs à Al Jazeera. Les souris de certains tunisiens ont chassé sur Google les aboutissants d’une recherche à un seul terme clé : «Libye». La neuvième position a été prise par le même terme transcrit en lettres arabes.
Le grand engouement des Tunisiens pour Al Jazeera peut également être expliqué par la crédibilité qu’elle s’est faite au long des années passées contrairement au chaînes tv tunisiennes. Leur complicité avec le régime autoritaire de Ben Ali ont engendré une aigue crise de confiance avec leur audimat cible.
Par contre, la chaîne qatarie s’est toujours penchée sur l’actualité tunisienne, surtout dans son émission «Al Hassad Al Magharibi». Ce qui lui a valu
l’interdiction d’activité dans tout le territoire tunisien durant la majeure partie du règne de Zaba pour sa couverture des activités des partis de l’opposition, des mouvements sociaux et des composantes de la société civile non grata aux yeux du pouvoir benaliste. Et Al Jazeera love story continue !
Thameur Mekki