Sakhr le fils d’un projet conjoint de la société Koweitienne Al Alamia et d’une japonaise dénommée Yamaha. On parle de l’ordinateur, pas de l’homme d’affaires éponyme, accessoirement gendre de Ben Ali. Cela dit, ils ont pas mal de traits communs.
Sakhr le fils d’un projet conjoint de la société Koweitienne Al Alamia et d’une japonaise dénommée Yamaha. On parle de l’ordinateur, pas de l’homme d’affaires éponyme, accessoirement gendre de Ben Ali. Cela dit, ils ont pas mal de traits communs.
Datant des années 80, il a le même âge, à quelques mois près, que le gendre de Ben Ali. «Sakhr Computer» a été le fruit d’un projet conjoint de la société Koweitienne Al Alamia et Yamaha la japonaise. La machine, fonctionnant sous MSX, le système d’exploitation du géant Microsoft, possède un clavier et un firmware bilingue (anglais/arabe), et dispose de divers ports qui permettent de connecter les cartouches (disquettes), les manettes, l’écran… Ses caractéristiques et performances techniques sont les suivantes :
CPU: Z80a compatible à 3.58 MHz
RAM/ROM: 64Ko / 64Ko (MSX Basic et MSX Sakhr OS avec software intégré)
Graphisme: 256x192x16 couleurs texte : 40×24
Mémoire de Masse: magnétocassette externe
Certes pas très costaud à l’aune actuelle. Mais la bête permettait aux fans de Sakhr de dessiner, de traiter des textes en arabe ou en anglais, de s’amuser aux jeux vidéos, de résoudre des exercices de mathématiques… Décidément, Il était de loin plus utile que notre défunt Sakhr El Materi.
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Entre Sakhr la machine et Sakhr la crapule, certaines similitudes peuvent être dégagées. Leurs années de gloire étaient éphémères, le premier a été arrêté par Microsoft, le deuxième par le peuple Tunisien. Mais leur vie, aussi brève soit-elle, leur a permis de réaliser une immense fortune. Enfin, le dernier passage télé des deux Sakhr était un échec doublé de ridicule, comme l’illustre son spot de publicitaire.
Hamza Bouallègue