Le Sit-in de la Kasbah 3, ce rassemblement qui couve déjà depuis près d’une semaine, compte dépasser à terme, 1 million de manifestants. Leurs détracteurs craignent que cet acte finisse par déstabiliser le pays. Les uns et les autres se livrent une guerre froide sur Facebook…
Le Sit-in de la Kasbah 3, ce rassemblement qui couve déjà depuis près d’une semaine, compte dépasser à terme, 1 million de manifestants. Leurs détracteurs craignent que cet acte finisse par déstabiliser le pays. Les uns et les autres se livrent une guerre froide sur Facebook…
TunisiaLeak, (NDLR : en référence à wikileaks ), la page Facebook officielle connue pour ses révélations fracassantes, revient à la charge. Mais cette fois, il n’est guère question d’anciens membres du RCD ou encore de flics corrompus mais bien d’une liste de revendications qui émanerait directement des membres de la jeunesse révolutionnaire Tunisienne ! La dégage mania ne risque pas de s’arrêter de si tôt…
D’un autre côté, les anti-Kasbah3 qui semblent constituer une minorité (à peine 666 membres) sont quant à eux bel et bien déterminés à stopper ce troisième Sit-in, qui risque, selon eux, de «déstabiliser le pays».
«Non à la Kasbah 3, il faut laisser le gouvernement travailler, sans confiance c’est l’anarchie qui régnerait sur ce pays et malheureusement, il y a des gens qui n’ont pas compris et il y’a d’autres qui font semblant de ne pas comprendre» dixit Walid T qui campe sur ses positions et qui résume assez bien le but que se sont donnés cette fois les membres de cet événement.
En effet, les tenants du camp anti-Kasbah 3 se sont donnés pour mission de «protéger les fondements de la révolution Tunisienne en laissant le gouvernement actuel continuer sa mission, tout en veillant au bon fonctionnement des secteurs économiques du pays. Il faut également laisser la politique aux politiciens».
Sauf que ce dernier crédo n’est pas forcément de l’avis de l’ensemble des Tunisiens. Les plus perspicaces y voient déjà un micmac politique sans précédent ! Des soupçons d’autant plus pernicieux que certains «Zabatistes» se baladent encore en toute liberté et essaiment même dans les nouveaux partis politiques actuels.
S.B.N