L’apprentissage de l’amazigh pourrait nous permettre de saisir les discours des candidats lors des campagnes présidentielles et réaliser le sérieux de leurs engagements. La nouvelle constitution tunisienne pourrait l’inscrire en tant que langue officielle. Qui sait, l’assemblée constituante a plus d’un tour dans son sac.
L’apprentissage de l’amazigh pourrait nous permettre de saisir les discours des candidats lors des campagnes présidentielles et réaliser le sérieux de leurs engagements. La nouvelle constitution tunisienne pourrait l’inscrire en tant que langue officielle. Qui sait, l’assemblée constituante a plus d’un tour dans son sac.
Une nouvelle association est née (encore une) dans la patrie de la Révolution qu’est devenue la Tunisie. C’est en ce jour de grâce du dimanche 10 avril 2011, et à l’issue du congrès national des amazighs, organisé à Matmata, que «l’association Tunisienne pour la culture amazigh » a vu le jour. Objectifs affichés ? «Protéger le patrimoine amazigh et promouvoir la culture berbère». Une priorité absolue en effet en ces circonstances.
Développer l’organisation des manifestions culturelles et artistiques amazigh, encourager les recherches dans ce domaine et surtout maintenir les coutumes et les traditions de l’amazigh s’avèrerait vraisemblablement bénéfique pour tous les Tunisiens en cette période. On peut en effet difficilement trouver plus rassembleur, alors que nos concitoyens bloquent les autoroutes pour exprimer leur mécontentement.
Le mieux serait de commencer par rendre obligatoire l’apprentissage de la langue amazigh puisque la nouvelle constitution tunisienne pourrait l’inscrire en tant que langue officielle. Qui sait, l’assemblée constituante a plus d’un tour dans son sac, à ce qu’il paraît. Il vaut donc mieux être prévenu. Et ce serait vraiment dommage que seule une infime minorité (mais ô combien influente) comprenne le chleuh de chez nous.
L’apprentissage de cette formidable langue nous permettrait également de saisir enfin les discours des candidats lors des campagnes présidentielles et réaliser le sérieux de leurs engagements.
Parler amazigh faciliterait aussi la communication et favoriserait le dialogue avec les agents de la police, et surtout avec ceux de la circulation routière. Que c’est dur de ne pas pouvoir parler la même langue que celle utilisés par les forces de l’ordre !!
Et une fois la culture amazigh développée, on pourrait ensuite promouvoir la culture phénicienne et rappeler nos origines carthaginoises. Il paraît que les Maltais en ont gardé des traces dans leur parler, mais alors… pourquoi pas nous ? Et pour finir, on devrait perfectionner nos compétences byzantines. Surtout que les discussions associées à cette culture sont de plus en plus adoptées dans notre pays, malgré le manque d’encadrement en la matière.
Hamza Bouallègue