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Sit-in des entremetteuses tunisiennes devant le siège de ZOUZ

Les manifs sont à la mode. Et les sit-in touchent désormais toutes les professions. Même les entremetteuses ne sont pas épargnées ! Leur business se virtualise, et voici qu’il est en effet sérieusement menacé par le web. Dégage !

Les manifs sont à la mode. Et les sit-in touchent désormais toutes les professions. Même les entremetteuses ne sont pas épargnées ! Leur business se virtualise, et voici qu’il est en effet sérieusement menacé par le web. Dégage !

Au moment où tout le monde s’attendait au sit-in d’El Kasbah 4, les entremetteuses tunisiennes  (الخاطبات) ont organisé une manifestation devant le siège du nouveau site de rencontre ZOUZ.COM afin de protester contre la naissance de cette start-up. En effet, les intermédiaires voient leurs affaires menacées par «le business model» de Zouz.com
C’est ainsi que le nouveau site de rencontre tunisien a choisi de communiquer autour de son concept à travers cette ingénieuse idée illustrée par un spot, vraisemblablement réalisé par K&K, partagé massivement par les internautes sur les médias sociaux.

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Son fondateur, Bilele Bouraoui, diplômé de Télécom Paris et ancien Business Analyst chez Sequans Communication en Californie, présente ZOUZ comme étant   «… une communauté de membres qui ont tous la même motivation : se donner les moyens de trouver la bonne personne…  le lieu où les rencontres sont possibles et où on peut trouver, de chez soi, des affinités dans des conditions de respect et de confiance mutuels. »

Bien que l’inscription, les tests et les pokes soient gratuits, les autres services du stade avancé de l’aventure sont payants. En effet, pour entrer en relation «privilégiée» avec son «âme sœur»,  il faut acheter des crédits, soit par carte bancaire, E-dinar ou par sms. On a beau pouvoir vivre d’amour et d’eau fraîche, il faut en effet pouvoir se payer de nouvelles relations. Aux dernières nouvelles, les speed dating débarquent d’ailleurs aussi en Tunisie. Signes qui ne trompent pas sur les chamboulements sociaux et sentiments. Que voulez-vous, c’est la Révolution !

 

 

Hamza Bouallègue

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