Qu’il s’agisse d’Ennahdha ou du PDP, aucun parti politique ne semble faire vraiment l’unanimité pour le moment, en Tunisie. Faut-il pour autant donner sa langue au chat ? Le cultissime Hezb El 9attous (le parti du chat) saura-t-il vraiment apporter les vraies réponses aux questions du moment ? La parole est aux Facebookeurs !
Qu’il s’agisse d’Ennahdha ou du PDP, aucun parti politique ne semble faire vraiment l’unanimité pour le moment, en Tunisie. Faut-il pour autant donner sa langue au chat ? Le cultissime Hezb El 9attous (le parti du chat) saura-t-il vraiment apporter les vraies réponses aux questions du moment ? La parole est aux Facebookeurs !
Le paysage politique tunisien actuel semble plus disparate que jamais ! Entre les avis mitigés d’une cinquantaine de partis se crêpant le chignon et la crainte inhérente des autres face à un intégrisme qu’ils jugent rampant, force est de constater que la situation politique ne risque pas de se calmer de si tôt. Heureusement que certains de nos internautes semblent avoir trouvé la solution : rejoindre un parti qui risque de mettre toute la population tunisienne d’ accord : celui du chat (et non du Shah).
Sur Facebook, les pages descendant en flamme les politiciens tunisiens les plus en vue fleurissent à l’exemple de Kobz ou ma ou lekhwanji la, Tous contre les intégristes… Les fans y dénoncent ce qu’ils considèrent comme une montée de l’intégrisme en Tunisie. Le parti Ennahdha, est ainsi clairement pris pour cible sur Facebook avec des pages comme Je ne voterai pas Ennahda qui rassemble quelques 23 190 fans. Rached Ghannouchi, le leader du parti n’a pas échappé à toute une vague de critiques. Les fervents défenseurs de Bacchus ne lui ont visiblement pas pardonné son intervention sur une la bande FM. Le Cheikh a en effet appelé à mettre en place des mesures visant à limiter la consommation du breuvage divin (à en croire ces sinistres mécréants). En guise de réponse, les facebookeurs engagés dans la cause alcoolisée tournent en dérision le politicien, en le mettant en scène dans des postures, disons, pas très hallal.
Quant à Ahmed Néjib chebbi, chef du parti démocrate progressiste, il ne semble guère lui aussi faire l’unanimité auprès des internautes tunisiens. Nombreux sont ceux qui l’accusent certaines accointances, qu’ils jugent peu compatibles avec les prérogatives d’un homme politique dans la Tunisie révolutionnaire. Pour s’en rendre compte, il suffit de jeter un rapide coup d’œil aux pages fan Ahmed Néjib chebbi dégage et Non à Ahmed Néjib chebbi président. Ces deux dernières n’hésitent pas d’ailleurs à présenter plusieurs photos «assez compromettantes» du leader PDP. Preuve qu’un manque de confiance subsiste et que le Tunisien ne peut s’empêcher de nager en eaux troubles, en attendant les prochaines élections…
Autant dire qu’aucuns parti ne fait vraiment l’unanimité. Après tout, quoi de plus normal, alors que l’on a fini par éliminer le tout puissant RCD du paysage ? Dans ce contexte, tout le monde aura ses chances. En particulier le fameux et cultissime Hezb El 9attous (le parti du chat), comme le suggèrent quelques 4666 fans. Car contrairement aux autres partis, celui-ci donne cette fois la parole aux matous et vu leur nombre croissant dans le pays, gageons que chaque citoyen tunisien trouvera un félin qui lui convient: chats voilé, habillé en kamikaze, en président de la république tunisienne ou encore tenant des pancartes…., Bref, de quoi apporter quelques notes d’humour tonitruantes à une situation politique loin de se stabiliser.
M.B.H