Les pays du G8 réunis jeudi à Deauville, au nord-ouest de la France, ont reconnu le rôle des gouvernements dans un “essor équilibré” de l’internet aux côtés des utilisateurs et du secteur privé, selon une partie de leur déclaration finale.
“A Deauville en 2011, pour la première fois au niveau des dirigeants (…), nous nous sommes mis d’accord sur un certain nombre de principes, dont la liberté, le respect de la vie privée et de la propriété intellectuelle (…), la cyber-sécurité, et la protection contre le crime, qui sont essentielles à un internet fort et florissant”, dit le texte.
Au sujet de la protection de la propriété intellectuelle, les pays du G8 ont ainsi souligné la nécessité de “mettre en place des législations et des cadres nationaux pour en améliorer le respect” et ont promis de “prendre des mesures fermes contre (leur) violation”. Ils ont également appelé tous les acteurs de l’internet à “lutter contre (son) utilisation à des fins de traite et d’exploitation sexuelle des enfants”.
Dans leur texte, les pays du G8 ont également souligné le rôle joué par internet comme “instrument de liberté et d’émancipation politiques”.
“En matière d’accès à l’internet, la censure ou les restrictions arbitraires ou générales sont incompatibles avec les obligations internationales des Etats et tout à fait inacceptables”, écrivent les dirigeants, qui s’engagent également à “encourager (son) utilisation comme instrument de promotion des droits de l’Homme et de la participation démocratique”.
Au lendemain du premier “e-G8” qui s’est réuni à Paris, plusieurs grands patrons d’internet, dont le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, sont venus demander jeudi à Deauville aux chefs d’Etat et de gouvernement que le libre accès au web soit garanti par les Etats.
Source : Afp
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