La pseudo “Amina Abdallah” animait un blog intitulé “une lesbienne à Damas” où elle revendiquait son homosexualité et où elle avait posté plusieurs textes soutenant les revendications pour une démocratisation du régime syrien.
Une page Facebook “Free Amina Abdalla” avait été créée à l’annonce de son enlèvement.
Seulement voilà : un étudiant américain installé en Ecosse a révélé dimanche qu’il était l’auteur du blog présenté comme celui d’une jeune Syrienne lesbienne, Amina Abdallah, devenue célèbre grâce à ses prises de positions en faveur de la démocratie, rapporte lundi le Guardian.
Dans un message d’excuse posté depuis Istanbul et intitulé “Excuse aux lecteurs”, Tom MacMaster écrit qu’il ne s’attendait pas à susciter une telle attention.
Mais, précise-t-il, si la blogueuse n’existe pas réellement, “les faits relatés sur le blog sont vrais et pas trompeurs sur la situation sur le terrain” (en Syrie).
Selon le Guardian, des blogueurs avaient ces derniers jours découvert des éléments menant à Tom MacMaster et sa femme Britta Froelicher. “Je ne crois pas avoir fait de mal à quiconque (…) J’ai créé une voix pour des problèmes qui me préoccupe fortement”, écrit encore MacMaster.
Pas de mal ? Pas si sûr. Dans le contexte arabe, les «aides américaines» ont tendance à alimenter les suspicions et à jeter le discrédit sur leur les militants. La riposte de la dictature syrienne ne tardera certainement pas à exploiter ce cafouillage de blogueurs.
Avec Afp
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