Tunisiana veut récompenser les efforts des développeurs en monnaie sonnante et trébuchante. Sa stratégie? Inonder le marché d’applications mobiles pour fidéliser ses abonnés. L’opérateur défie le retard de la 3G avec sa vitrine web et profite du manque à gagner que subissent ses concurrents.
Tunisiana veut récompenser les efforts des développeurs en monnaie sonnante et trébuchante. Sa stratégie? Inonder le marché d’applications mobiles pour fidéliser ses abonnés. L’opérateur défie le retard de la 3G avec sa vitrine web et profite du manque à gagner que subissent ses concurrents.
Tunisiana, contre vents et marées…
L’opérateur ambitionne d’exploiter ce filon, particulièrement rentable, pour fidéliser ses abonnés et répondre à leur demande galopante en matière d’applications mobiles. Et les développeurs s’ajoutent ainsi comme un important maillon de la chaîne de commercialisation. L’optique de Tunisiana s’inscrit dans une approche gagnant-gagnant, d’autant plus que la société a élaboré un business model plutôt pragmatique pour récompenser en monnaie sonnante et trébuchante les efforts des développeurs.
L’opérateur saute donc à sa façon, les obstacles réglementaires imposés par l’instance nationale des télécommunications et profite du manque à gagner que subissent ses concurrents. «Nous n’avons pas encore obtenu la licence 3G, nous ne pouvons pas commercialiser des téléphones intelligents à 1Dt. Mais ceci ne nous empêchera pas de nous embarquer dans cette aventure. Il y a 650 mille utilisateurs d’internet mobile en Tunisie, et c’est l’occasion de lancer ce projet pour profiter du potentiel que peut offrir le secteur» renchérit Leith Mkaddem.
Comment payer les développeurs?
Mohamed Jebri