3 ministères adopteront l’Open Gov avant le 23 octobre. Tous les ministères sont supposés y adhérer d’ici 2 ans. La réussite de ce concept n’est pas uniquement tributaire de l’émergence de l’E-Ctizen. Les politiques habitués aux régimes despotiques y sont allergiques. L’expérience de Slim 404 avec Béji Caid Essebsi en témoigne.
3 ministères adopteront l’Open Gov avant le 23 octobre. Tous les ministères sont supposés y adhérer d’ici 2 ans. La réussite de ce concept n’est pas uniquement tributaire de l’émergence de l’E-Ctizen. Les politiques habitués aux régimes despotiques y sont allergiques. L’expérience de Slim 404 avec Béji Caid Essebsi en témoigne.
L’expérience de Slim Amamou tendrait à indiquer le contraire. L’ex-secrétaire d’Etat à la Jeunesse a été appelé, (certes avec subtilité) à interrompre ses live tweets émis du conseil des ministres. Attention! Caid Essebsi is watching you. “Il me semble que le Premier Ministre a été consterné par le fait que j’ai exprimé dans un tweet que je ne partage pas sa perception du « Prestige de l’Etat»” nous confie Slim. Et le tweeple poursuit :”J’ai relevé que, pour lui, c’est imposer les lois et pour moi, c’est avoir des positions fermes vis-à-vis de la politique internationale”.
C’est avec tact que Béji Caid Essebsi a placé sa réplique. Slim raconte :” Lors du conseil ministériel suivant, il est intervenu quand j’ai pris la parole en disant : «Je profite de l’occasion pour rappeler que les discussions ayant lieu au conseil des ministres sont privées». Mais Béji Caid Essebsi n’est pas le premier à avoir limité les ondes gazouilleuses de Slim 404. Le co-initiateur de Nhar Ala Ammar rappelle: “Ghannouchi aussi me l’a demandé. Il m’a explicitement sollicité pour que je ne fasse plus du live tweet. “Attends, s’il te plait, qu’on finisse et fais ce que tu veux par la suite” m’a-t-il dit».
L’attitude de Ghannouchi ou encore celle de Béji Caid Essebsi manque de fair play. S’ils ne sont que “provisoires”, les leaders des partis politiques tunisiens seront amenés à écrire la nouvelle constitution tunisienne. Pour l’instant, aucun parti ne s’est positionné quand à la question de l’open governance, ni celle de la démocratie participative. Comme si la démocratie représentative serait la seule option… sans alternatives, aucune !
Thameur Mekki