Les agents de la police judiciaire du Bardo ont réussi à appréhender un dealer de drogue qui faisait tourner sa petite affaire grâce…à Facebook ! Qui a dit que le réseau social le plus connu au monde n’était pas addictif ?
Les agents de la police judiciaire du Bardo ont réussi à appréhender un dealer de drogue qui faisait tourner sa petite affaire grâce…à Facebook ! Qui a dit que le réseau social le plus connu au monde n’était pas addictif ?
Facebook a toujours été surnommé la drogue des internautes, vu sa popularité auprès des internautes du monde entier. Sauf que dans le cas présent, on n’aurait jamais pensé que l’invention de Mark Zuckerberg finisse par engendrer, et qui plus est, en Tunisie, une situation d’addiction dans le sens propre du terme. Ainsi, selon le quotidien Echourouk, les agents de la police judiciaire du Bardo ont réussit à appréhender un dealer de drogue qui faisait tourner sa petite affaire grâce à….Facebook !
Décidant de surveiller d’un peu plus près les faits et gestes de l’internaute suspect, les agents de police ont réussi à mettre le grappin sur deux autres jeunes en possessions de stupéfiants dans le but de les consommer. Après que ces deux derniers aient avoué à la police avoir acquis cette marchandise illicite de chez le jeune homme, les enquêteurs ont immédiatement su qu’ils avaient affaire à un gros poisson et qu’il était grand temps de l’attirer vers leur filet !
Dès lors, et à partir de ces déclarations, les enquêteurs ont accentué la surveillance autours du dealer qui a finit par tomber dans un piège posé par la police, à l’intérieur même du publinet.
Pris en situation de flagrant délit, le suspect a avoué avoir recours au réseau social Facebook afin de contacter ses clients dans le but d’organiser des rendez-vous et de pouvoir ainsi dealer sa drogue en toute tranquillité. Lors de son arrestation, le suspect était également en possession de plus de vingt morceaux de matière stupéfiante.
Après enquête, il s’est avéré que le jeune faisait partie du groupe de prisonniers fugitifs du mois de janvier dernier, ayant profité d’une sombre période, durant laquelle le pays était entré dans une spirale de violence et d’instabilité. A cette époque, le jeune homme était en cours de jugement et s’attendait à écoper d’une peine de six années de prison pour deal de drogue. Malgré cela, il aurait continué de faire tourner sa petite affaire ! En attendant la suite de l’enquête, le fugitif a été déféré au parquet de justice. Sans doute aurait-il oublié que Bien mal acquis ne profite jamais.
Toujours est-il que cette affaire prouve encore une fois les dérives des réseaux sociaux et les dangers qu’ils peuvent représenter, notamment pour les plus jeunes à l’instar des collégiens et des lycéens. Car même si notre Facebookeur dealer ne représente plus aucun danger, il serait préférable aux parents de prendre extrêmement au sérieux cet exemple, en installant par exemple des logiciels de surveillance (contrôle parental) ou des keylogger (on n’est jamais trop prudents).
S.B.N