«La Tunisie vote», le dernier-né de notre presse web 2.0 lancé le 14 juillet 2011 veut couvrir l’actualité des zones jusqu’ici ignorées, faire entendre les revendications de leurs habitants, et favoriser le développement d’un nouvel esprit journalistique en Tunisie. Les journalistes en herbe de la Tunisie profonde seront mis à contribution, d’ici la tenue des élections.
«La Tunisie vote», le dernier-né de notre presse web 2.0 lancé le 14 juillet 2011 veut couvrir l’actualité des zones jusqu’ici ignorées, faire entendre les revendications de leurs habitants, et favoriser le développement d’un nouvel esprit journalistique en Tunisie. Les journalistes en herbe de la Tunisie profonde seront mis à contribution, d’ici la tenue des élections.
Tout le monde sait que le foyer de la secousse qui a bouleversé de fond en comble le pays en janvier a pris naissance à Sidi Bouzid. Certains diraient même que c’est l’épicentre du séisme (révolutionnaire) du printemps Arabe. Dès lors, les yeux des Tunisiens sont rivés de plus en plus sur l’actualité régionale de leur mère-patrie. Nos grandes villes se sont vus perdre un monopole de fait en matière de couverture médiatique.
Parce que nos localités n’étaient pas logées à la même enseigne sous l’ère Zaba. Autant dire que nos médias ont aussi eu un rôle dans l’élargissement du fossé que n’a cessé de creuser les relais de la police politique déguisés en journalistes entre les régions.
Le site «La Tunisie vote», le dernier-né de notre presse web 2.0 lancé le 14 juillet 2011 veut faire exception à la règle. Le but étant de couvrir l’actualité des zones jusqu’ici ignorées, faire entendre les revendications de leurs habitants, et favoriser le développement d’un nouvel esprit journalistique en Tunisie. La directrice de ce projet, Nicole Choueiry affirme à ce propos : «Cette initiative, la première du genre, est menée par des Tunisiens qui veulent partager avec leurs concitoyens et avec la communauté mondiale, des reportages réalisés dans tous les coins du pays. Ils présentent, dans ces écrits, leur manière à eux de gérer la situation post-révolutionnaire». Et il ne s’agit pas du énième journal électronique né pour drainer des bannières publicitaires. Le projet n’est pas à vocation lucrative. Mais il est financé entièrement par le Ministère allemand des affaires étrangères.
Et les journalistes en herbe, nombreux dans nos gouvernorats de l’intérieur, peuvent ainsi être mis à contribution, d’ici la tenue des élections. Ils seront en mesure de postuler pour un emploi dans le secteur à l’issue de leur participation dans le portail «La Tunisie vote», puisqu’ils auront eu ainsi l’occasion de se frotter à des pros chevronnés.
La présentation du site souligne : «Le projet vise à former des jeunes journalistes tunisiens. Ces articles seront postés régulièrement durant la période précédant le rendez-vous électoral du 23 octobre prochain qui verra l’élection de l’Assemblée Nationale Constituante. La Tunisie vote vise à donner une formation professionnelle à un réseau de jeunes journalistes tunisiens et à promouvoir leurs compétences en vue de réaliser des reportages et des enquêtes sur la réalité qui les entoure, sous la supervision d’une équipe de spécialistes tunisiens. Les jeunes journalistes tunisiens tireront profit de l’expertise qui sera mise à leur disposition pour qu’ils puissent trouver un emploi dans le secteur médiatique».
Les articles qui sont postés sur La Tunisie vote sont immédiatement traduits et publiés en trois langues (Arabe, Français et Anglais) pour garantir une certaine étendue aux informations qu’il recèle.
M.J