Anonymous s’était érigé contre la censure en Tunisie, notamment sur l’affaire Samir Feriani. Le groupe de hackers a également apporté sa contribution à l’éclosion des printemps arabes. Et voilà que 16 membres du groupe sont arrêtés par le FBI et risquent dix ans de prison.
Anonymous s’était érigé contre la censure en Tunisie, notamment sur l’affaire Samir Feriani. Le groupe de hackers a également apporté sa contribution à l’éclosion des printemps arabes. Et voilà que 16 membres du groupe sont arrêtés par le FBI et risquent dix ans de prison.
«La police fédérale américaine (FBI) a annoncé mardi soir que son enquête sur le groupe de pirates informatiques “Anonymous” l’avait conduite à arrêter 16 personnes aux Etats-Unis dans la journée, et que les polices britannique et néerlandaise en avaient arrêté cinq autres.» vient de relayer un article de l’AFP selon un communiqué commun, émanant du FBI et du ministère de la Justice. Qui plus est, «Quatorze personnes ont été arrêtées aujourd’hui par le FBI, sous des accusations liées à leur implication présumée dans une attaque informatique contre le site internet PayPal (groupe eBay) dans le cadre d’une opération revendiquée par le groupe ‘Anonymous ».
Il s’agissait selon les autorités, de “représailles” après que PayPal ait décidé de fermer le compte permettant de faire des donations au site WikiLeaks, spécialisé dans la diffusion d’informations classées secrètes.
Rappelons que le groupe Anonymous a apporté sa contribution à l’éclosion des printemps arabes. En Tunisie, ces hackers de l’ombre s’étaient directement attaqués à Ammar 404 en effectuant toute une série d’attaques ciblées contre des sites web officiant pour le compte de l’ancien régime ou encore en permettant aux blogueurs et activistes tunisiens de relayer les événements post 14 janvier à travers le monde entier. Plus récemment, le même groupe de cyber-résistants s’était érigé contre la censure, notamment sur l’affaire Samir Feriani (Lire l’article : Tunisie : «Free Feriani», cri face à une censure qui persiste). Anonymous avait même exprimé à ce sujet via le message suivant : «Nous, Anonymous, considérons que M. Samir Feriani s’est activé au nom de la transparence (…). Libérez Samir Feriani immédiatement…».
Toujours est-t il que les hackers arrêtés, ceux-ci encourent jusqu’à 10 ans de prison et quelques 250.000 dollars d’amende. Espérons que l’oncle Sam sache se montrer clément, ne serait-ce que pour les innombrables services rendus à la nation (tunisienne).
Synthèse S.B.N