Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) dénonce les dépassements dangereux qui entachent le paysage médiatique public, privé et celui placé sous l’administration de l’Etat. Le Syndicat critique, dans un communiqué publié mardi, la partialité de la ligne éditoriale de certains médias, pratiques clairement visibles lors de la couverture d’événements récents.
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) dénonce les dépassements dangereux qui entachent le paysage médiatique public, privé et celui placé sous l’administration de l’Etat. Le Syndicat critique, dans un communiqué publié mardi, la partialité de la ligne éditoriale de certains médias, pratiques clairement visibles lors de la couverture d’événements récents.
Le SNJT souligne les dépassements commis par certains médias citant le quotidien Assabah “qui a clairement pris, récemment, le parti d’un courant politique” et du journal Ashourouq “qui a consacré des pages à la propagande politique de certains partis”.
Il condamne, également, la poursuite de pratiques contraires à l’éthique comme le plagiat, citant le cas du quotidien “Assarih” qui a publié un article paru dans un journal algérien. Il dénonce, en outre, la recherche, par plusieurs médias, du sensationnel au détriment de l’objectivité.
Le SNJT stigmatise, également, les dangereux dérapages de la chaîne Radio Zitouna, qui appelle à décréter mécréants (takfir) certains penseurs tunisiens, se transformant ainsi en “radio prônant la violence” à travers des fatwas de déchéance du statut de musulman.
Le syndicat des journalistes se dit très préoccupé par “l’usage de la propagande illégale servant un mouvement politique et un établissement médiatique, cas de l’accord d’émission signé entre la chaîne Hannibal TV et Abdelfattah Mourou, acteur politique et figure du mouvement islamiste”. Cet accord, prévient le SNJT, menace la transparence et l’objectivité du message médiatique qui se veut impartial.
Il appelle tous les journalistes et hommes des médias à respecter l’éthique professionnelle et le code de déontologie, et à lutter contre les pratiques suspicieuses dont l’affranchissement des journalistes et de la profession ne sert pas les intérêts”.
Source : Tap