Nos développeurs veulent participer à faire réussir de la transition démocratique. Les idées abondent. Et le début a été marqué par la création d’une application mobile permettant de voter tout en respectant son anonymat. Le but est d’expérimenter le vote électronique en Tunisie.
Une application mobile de vote électronique vient d’être lancée une équipe de développeurs baptisée Tunis 2.0. Cette application est actuellement disponible en téléchargement pour les utilisateurs de l’iPhone, en attendant la prochaine mise en ligne de la version Android, prévue pour le 1er septembre. Cette initiative lancée par un groupe de professionnels issus du domaine des TICs, du webmarketing et du webconsulting s’inscrit dans le cadre d’un évènement qui se tiendra entre le 30 septembre et le 1er octobre 2011 à l’hôtel Africa.
Aymen Amri, un des organisateurs de cette rencontre, et parallèlement développeur appartenant à l’équipe Tunis 2.0 nous en parle : «Le développement de l’application nous a pris un mois. Elle emprunte exactement la méthode des systèmes de sondage classiques. C’est un projet expérimental de vote électronique qui peut faire ses preuves dans le futur, mis à part le fait qu’il va nous donner un avant-goût des résultats du scrutin de la Constituante». Le geek nous relève que le nombre d’utilisateurs d’Internet mobile qui s’élève à 650 mille garanti une certain degré de popularité à l’application, surtout avec le contexte actuel de l’actualité du pays, qui fait que nos partis soient au centre de l’intérêt des Tunisiens.
Une application conviviale
Lors de l’essai, nous avons remarqué que tous les partis sont répertoriés. L’application étant évolutive, des mises à jour peuvent succéder à la version 1.1 pour actualiser la liste des nouveaux partis qui s’ajouteront à la course électorale. Dans l’application, chaque sélection contient des données utiles sur les compositions politiques respectives. On a apprécié ainsi l’indication du dirigeant, la date de création, l’orientation ainsi que le site internet des partis qui y sont listés.
Les membres de Tunis 2.0 ne comptent toutefois pas s’arrêter en si bon chemin. «Après l’évènement Tunis 2.0, nous allons lancer un living lab, qui va contribuer à faire connaitre à plus grande échelle l’esprit 2.0 avec les projets qu’il va initier dans ce sens » conclut Aymen Amri.
Sami Masmoudi
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